Voici le design des Combattante FS 56, dont le Liban pourrait acquérir trois unités.
Le chantier CMN de Cherbourg pourrait recevoir prochainement une commande de patrouilleurs pour le Liban. L'ancien Premier ministre libanais, Saad Hariri, a été reçu mardi 7 octobre à l’Élysée. A l'issue de cet entretien, il a déclaré attendre une évolution du dossier des livraisons d'armes françaises au Liban "dans les jours qui viennent". Pour le Liban, il s'agit clairement, face aux menaces djihadistes en Syrie, de renforcer l'équipement des forces de sécurité du pays.
Ce contrat, porté en France par Odas, une société associant Etat et industriels pour soutenir les exportations de matériels militaires, est évalué à 3 milliards de dollars. Il inclut des blindés légers, des hélicoptères, des missiles et des patrouilleurs. Ces derniers, au nombre de trois, seraient les FS 56 de CMN.
Héritier des Combattante, ce patrouilleur rapide de 56 mètres de long peut embarquer des missiles de type Exocet, une tourelle de 76 mm, des canons télé-opérés et des missiles surface-air.
Le financement serait assuré par l'Arabie Saoudite.
Début septembre, François Hollande avait reçu le prince héritier d'Arabie Saoudite, et l’Élysée avait indiqué que le contrat était "acquis et en voie de finalisation".