La marine a déployé un Falcon 50 Surmar (surveillance maritime) à Dakar depuis le 27 septembre, en remplacement d'un Atlantique-2.
Ce déploiement s'explique tout d'abord par la forte sollicitation des ATL-2 au profit des opérations terrestres, comme c'est le cas sur le théâtre irakien, qui du coup affiche une disponibilité qui frise l'insuffisance. Autre raison: le respect des accords franco-sénégalais, qui prévoient que la France aligne un appareil pour les missions SAR (search and rescue) OACI (Organisation de l'aviation civile internationale).
Le Falcon 50 est bien taillé pour cela, avec une capacité de largage de chaînes SAR dont huit exemplaires peuvent tenir dans l’étroit fuselage. Mais l’appareil français est aussi multifonctions : au Sénégal, il sert aussi à la lutte contre toutes sortes de trafics, notamment contre la pêche illégale. C’est un Falson 50 qui avait détecté, en décembre dernier, un navire de pêche russe pêchant dans les eaux sénégalaises, ce qui avait donné lieu à une amende record.
Cette présence au Sénégal du Falcon Marine devrait se poursuivre dans le temps, du fait de la forte activité des ATL-2.
Pour la flottille 24F, c'est une opex de plus, après Djibouti, où l’unité a déployé un appareil en octobre, et la Guyane, où là encore, les besoins de protection de la ressource halieutique sont importants.
↧
La Marine déploie un Falcon 50 à Dakar
↧