Alors que l’on visait 40 000 réservistes dans les armées pour 2015, on n’a jamais dépassé les 33 000 de 2008, en perdant régulièrement ensuite jusqu’à tomber à 27 000 en 2012.
Le volume d’activité suit une courbe descendante de 1,3 million de jours en 2011 à 1,15 million de jours en 2012.
En termes budgétaires aussi la décroissance est continue, passant de 78 millions en 2010, à 74 en 2011 pour finir à 71 en 2012.
Dernier chiffre à retenir, la part des anciens militaires dans la réserve a complètement explosé, passant de 30 à 40 % à environ 60 % dans l’armée de l’air et 66 % dans la marine.
Pendant quatre ans, chaque année, lorsqu’on s’apercevait, au mois de juin, que les 15,7 milliards du titre 2 ne seraient pas respectés, on prenait à la réserve 4 ou 5 millions pourtant fondamentaux pour elle. Il faut savoir qu’un million d’euros représente 10 000 jours de réserve ou, plus concrètement, dix jours pour 1 000 réservistes qui étaient censés en faire vingt.
Ces chiffres sont tirés de la transcription de l'audition du contre-amiral Antoine de Roquefeuil, secrétaire général du conseil supérieur de la réserve militaire, le 26 juin, devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Pour lire l'intégralité des échanges, cliquer ici.