La Russie prépare un nouveau missile intercontinental
31 décembre 2014 · 0 Commentaire
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RS-26 Roubej
Les Troupes russes de missiles stratégiques (RVSN) s’équiperont de missiles balistiques intercontinentaux dernier cri RS-26 Roubej d’ici 2016, a annoncé le 25 décembre le commandant des Troupes Sergueï Karakaïev.
« Le missile RS-26 continue d’être testé, nous entendons terminer les essais l’année prochaine pour le mettre en service opérationnel dès 2016″, a t-il indiqué.
Selon lui, le nouveau missile à combustible solide complètera au sein des Troupes russes de missiles stratégiques les engins à combustible solide Iars et Topol-M. Les caractéristiques du RS-26 sont gardées secrètes pour le moment, a-t-il ajouté.
Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a qualifié le nouveau missile Roubej de « tueur de bouclier antimissile ».
Par ailleurs, sept régiments des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) seront dotés de nouveaux missiles balistiques Sarmat d’ici 2018-2020.
« Nous comptons livrer ces nouveaux missiles à deux divisions – celles de Dombarovski (région d’Orenbourg) et d’Oujour (territoire de Krasnoïarsk). Sept régiments seront ainsi dotés de 46 systèmes de lancement » des missiles Sarmat, a indiqué un responsable de l’industrie de défense russe.
Le missile balistique intercontinental Sarmat aura un poids de 100 tonnes. Il est destiné à remplacer le célèbre RS-20V Voevoda, le plus puissant missile au monde connu en Occident sous le nom de SS-18 Satan.
La nouvelle doctrine de défense russe
Dans la foulée, Moscou a publié la nouvelle version de sa doctrine militaire, approuvée par le président Vladimir Poutine, qui qualifie le renforcement du potentiel militaire de l’Otan et la déstabilisation de certaines régions d’essentielles menaces extérieures.
« La Russie se réserve le droit de se servir de son arme nucléaire en riposte à une attaque à l’arme nucléaire ou à une autre arme de destruction massive, réalisée contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu’en cas d’une agression massive à l’arme conventionnelle mettant en danger l’existence même de l’Etat », est-il indiqué dans la doctrine mise en ligne le 26 décembre sur le site du président.
La version précédente de la doctrine militaire adoptée en 2010 comprenait la même formule.
Selon la nouvelle doctrine militaire russe, l’arme nucléaire reste un facteur important de prévention de conflits nucléaires et conventionnels. La décision d’utiliser l’arme nucléaire relève du président russe. Toutefois, la nouvelle version n’inclut pas le terme de « frappe nucléaire préventive » dans son texte officiel.
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