Pour l’heure, le programme des nouveaux bâtiments multi-missions de la marine française, notifié fin 2013 à Piriou et DCNS, compte trois unités. Mais le contrat comporte aussi une option pour un quatrième, que l’état-major de la flotte française espère bien voir commandé. Prévus pour entrer en service en 2016, les trois premiers B2M seront basés à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), à Papeete (Polynésie Française) et Fort-de-France (Martinique). Ils permettront notamment de remplacer les bâtiments de transport léger (Batral) qui y sont ou y étaient positionnés.
Une succession qui n’est pas encore assurée à La Réunion, où le Batral La Grandière doit tirer sa révérence en 2017. C’est pourquoi l’état-major de la Marine pousse pour que le quatrième B2M soit construit afin de l’affecter au sud de l’océan Indien. Une zone où les moyens navals français se sont réduits et qui est pourtant stratégique, non seulement en raison de la présence de la zone économique exclusive des Terres Australes et Antarctiques françaises dans le grand sud, mais aussi de la ZEE des îles Eparses et de Mayotte. Une région qui devrait voir son intérêt militaire et économique augmenter dans les prochaines années.
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La Marine nationale veut quatre B2M
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