Malgré l'accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, la livraison des Mistral à la Russie reste suspendue

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Reflet de la fragilité de l'accord de cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine arraché par François Hollande et Angela Merkel, le président français a estimé ce jeudi 12 février à Bruxelles que les conditions n'étaient toujours pas réunies pour la livraison des navires de guerre Mistral à l'armée de Vladimir Poutine.

Espoir de paix en Ukraine mais le Mistral reste à quai. Malgré l'accord de cessez-le-feu signé entre la Russie et l'Ukraine arraché par François Hollande et Angela Merkel après une nuit de négociations dans la nuit de mercredi à ce jeudi 12 février, le président français a indiqué les conditions n'étaient toujours pas réunies pour la livraison des navires de guerre à l'armée de Vladimir Poutine.

"Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l'espère un jour", a déclaré François Hollande à l'issue du sommet européen à Bruxelles. Il est clair que si tout se mettait en place pour le règlement de la crise ukrainienne, des mesures seraient prises au niveau européen pour alléger les sanctions et la France pourrait s'inscrire dans ce processus, mais nous n'en sommes pas encore là, a-t-il ajouté.

En novembre, Paris avait annoncé le report jusqu'à nouvel ordre de la livraison du premier des deux Mistral prévus, le Vladivostok, condamnant ainsi l'attitude de la Russie dans le conflit avec l'Ukraine. La livraison du deuxième navire, le Sébastopol, dont la construction est toujours en cours, reste de son côté programmée pour l'automne 2015.

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