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Airbus Helicopters prêt à nouer des partenariats en Inde, les Echos

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Airbus Helicopters négocie avec les groupes indiens Mahindra and Mahindra, Reliance Industries et Tata en vue de construire en commun des hélicoptères militaires, dans le cadre de la nouvelle législation indienne qui entend favoriser le développement d’une industrie de défense encore naissante.

La société, filiale d’Airbus Group, propose en effet à la troisième armée du monde de construire ses modèles d’hélicoptères AS550 Fennec et EC725 pour remplacer au sein de sa flotte les Cheetah and Chetak vieillissants. « Nous sommes engagés dans le processus de sélection, nous parlons à différentes groupes pour former une société commune », a déclaré vendredi à Reuters Rainer Farid, l’un des responsables d’Airbus Helicopters, en marge de l'Aero India Show qui se tient à Bangalore.

Airbus in talks with Indian firm on helicopter joint venture http://t.co/QwtAAYOVIn
— Reuters India (@ReutersIndia) 20 Février 2015

L’Inde a renoncé en 2014 à un marché de 197 hélicoptères et a relancé un appel d’offres réservé aux sociétés locales qui formeraient des coentreprises avec des acteurs étrangers. Outre Airbus, l’américain Sikorsky Aircraft et Russian Helicopters devraient également entrer en lice.
Nouer des partenariats

L’initiative d'Airbus Helicopters est moins spontanée qu’il n’y paraît. En effet, si l'Inde reste encore le premier importateur d'armes au monde, ce n'est plus pour longtemps car les règles du jeu ont changé. Avec son initiative « Make in India » (voir le document "Investment opportunities in India" ci-dessous), le Premier ministre Narendra Modi, ne s'en cache plus : "Nous réformons notre politique d'approvisionnement en matériel de défense et allons accorder une préférence nette au matériel fabriqué en Inde", a-t-il lancé hier à l'adresse des 'industriels indiens et étrangers présent sur le salon. Son objectif : porter d'ici cinq ans à 70% la part de son équipement militaire produite localement.

Les constructeurs étrangers, jusqu’ici habitués à vendre directement à New Delhi, doivent donc désormais nouer des partenariats avec des sociétés locales _ les participations des sociétés étrangères étant limitées à 49% _ et transférer une part plus importante de leur production dans le pays.
Américains et français sur les rangs

A l’instar des autres groupes de défense américains victimes de la rigueur budgétaire sur leur marché intérieur, Dennis D. Swanson, le patron de Boeing Defense Space Security, lui aussi très intéressé par un marché indien où le gouvernement a budgété 37,3 milliards de dollars de dépenses militaires pour 2015, l’avait déclaré il y a peu des partenariats stratégiques devraient être noués « d’ici à 2015 ».

Les groupes israéliens sont sur les rangs et les français ne sont pas en reste. L'an dernier, Snecma (Safran) s'est associée à l'indien Max Aerospace (25 % et 75 % respectivement) pour créer coentreprise de maintenance de moteurs d'avions militaires. Thales a fait de même avec l'entreprise publique Bharat Electronics Ltd (BEL) dans les radars militaires et civils. Et Snecma encore vient de signer avec Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) , un protocole d’accord qui vise à créer une joint-venture pour la production de pièces de moteurs aéronautiques.

Toutefois, les entreprises étrangères pensent qu’accéder à la majorité du capital dans les joint ventures permettrait d’accélérer l’émergence d’un secteur indien de la défense et en assurerait la qualité.



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