Pour la première fois, le salon d'Abou Dhabi abritait un pavillon dédié exclusivement aux systèmes et engins sans pilote, UMEX (Unmanned Systems Exhibiton). Naturellement, les sociétés émiriennes - et leurs partenaires occidentaux - occupaient le devant de la scène. Avec une forte présence chinoise cette année.
L'industriel chinois Poly Technologies présentait à Abou Dhabi plusieurs drones et mini drones. Le nouveau CH-92 est en mesure d'embarquer une charge utile de 60 kg (masse au décollage de 300 kg). Affichant des dimensions types pour un drone de reconnaissance (8,1 x 4,3 x 1,6 m), il est en mesure de voler à une vitesse maximum de 190 km/h (vitesse de croisière de 120-140 km/h) à 3 500 m d'altitude (plafond de 6 000 m) avec une autonomie de 8 heures. Son rayon d'action est de 250 km (guidage GSM ou satellite).
Destiné en priorité aux missions de surveillance avec équipements électro-optiques dédiés (caméras TV et IR, etc.), le CH-92 peut être doté également de différents autres types de capteurs ELINT et de brouillage électronique, trouvant place dans des nacelles fixées au deux points d'attache sous les ailes.
L'Algérie, qui utilise déjà le drone MALE chinois SH-4, s'intéresserait au CH-92 pour remplacer ou intégrer son parc de drones sud-africains Denel Seeker I et II, dont le rayon d’action ne dépasse pas 200 km, tant pour des applications militaires que civiles. Même intérêt, semble-t-il, de la part de plusieurs pays africains et asiatiques pour la nouvelle version du drone à voilure tournante UZ-5E, qui offre des caractéristiques quasi similaires au CH-92 en terme d'emport (50 kg), de vitesse (180 km/h) et d'autonomie (de 6 à 7 heures), mais avec rayon d’action limité à 80 km.
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IDEX: L'offre chinoise sur les drones
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