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Centrafrique : un hélicoptère français touché vendredi par un tir

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L'appareil, de type Fennec, a été endommagé alors qu'il survolait la capitale, Bangui. Le pilote n'a pas été blessé.

L’armée française est apparemment passée tout près de la catastrophe, vendredi dernier, à Bangui. D’après nos informations, un hélicoptère de type Fennec de la force Sangaris a essuyé un tir alors qu’il survolait un quartier de la capitale. La balle, qui est passée tout près du pilote, d’après une source proche du dossier, a endommagé l’appareil, l’obligeant à regagner sa base précipitamment. L’aéronef est actuellement entre les mains des mécaniciens qui s’affairent pour le réparer.

Cet incident nous a été confirmé ce matin par l’état-major des armées à Paris. «Un Fennec a effectivement été touché par un impact d’arme légère d’infanterie, l’équipage n’a pas été touché», a indiqué à Libération son porte-parole, Gilles Jaron. Aucun autre détail n’est, pour l’heure, disponible sur les circonstances de cette attaque. A notre connaissance, c’est la première fois qu’un tel cas se produit depuis le début de l’opération Sangaris, le 6 décembre. Ce tir a eu lieu le jour où Michel Djotodia, l’ex-président par intérim de la Centrafrique, annonçait sa démission depuis N’Djamena, sous la pression des pays d’Afrique centrale et de Paris.

Visant initialement à désarmer les combattants de tous bords à Bangui, l’opération Sangaris s’est transformée rapidement en mission d’interpositon entre les ex-rebelles de la Séléka (qui avaient pris le pouvoir en mars dernier) et les milices d’autodéfense «anti-balaka». La Séléka, qui dispose d’armes légères et de lance-roquettes, accuse l’armée française de partialité: selon l’ex-rébellion, la force Sangaris ne désarmerait pas les milices anti-balaka qui s’en prennent à la communauté musulmane, assimilée collectivement à la rébellion. Depuis plusieurs jours, les soldats français sont conspués dans les quartiers musulmans de Bangui. Paris clame à l’inverse son impartialité, affirmant saisir les armes de tous les groupes de combattants.

Au troisième jour de l’opération Sangaris,

 

 




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