2,1 grammes seulement. C’est le poids de ces nouveaux micro-drones développés par le laboratoire de mathématiques appliquées de l’Université de New-York. « Nous voulions tout d’abord créer un insecte robot qui serait une alternative à l’hélicoptère » a expliqué Leif Ristroph qui travaille sur le projet. Le résultat fait étrangement penser à une méduse mécanique évoluant dans l’air en rétractant ses « nageoires ».
Le drone utilise quatre ailes transparentes – chacune d’elle faisant 8 centimètres de long – qui battent à l’aide d’un petit moteur placé à leur centre. Les battements, 20 par seconde, expulsent l’air ce qui permet au petit engin de voler en stationnaire ou en translation (en faisant battre une des ailes plus vite que les autres). Selon Leif Ristroph, le système a l’avantage de « se stabiliser par lui même si il est renversé ».
Les matériaux nécessaires à la fabrication de ce drone-méduse sont assez simples : fibres de carbone pour tenir le moteur et le cadre des ailes et du film transparent pour les ailes.
Les perspectives de ce type d’engin ? « J’imagine un nuage d'une centaine de drones se déployant sur une ville pour surveiller la pollution de l'air » raconte Leif Risroph.