Le député François Cornut-Gentille s'interroge sur les coopérations bilatérales en matière de défense. Dans chaque ambassade française, une mission de défense assure la coopération bilatérale en matière de défense. Elle est dirigée par un attaché de défense, assisté le cas échéant par d'autres personnels issus des forces ou de la DGA.
Pour chaque pays membre de l'Union européenne, il a demandé, le 12 février, au ministre de la Défense de préciser les effectifs et le budget dédié à la mission de défense auprès de l'ambassade de France.
Réponse du 7 mai:
"Dans le cadre de la réforme du ministère de la défense engagée en 2008, le nombre de postes à caractère diplomatique ouvert a été ramené de 422 à cette date à 281 en 2013. Dans ce contexte, les 59 personnes actuellement employées au sein des missions de défense françaises auprès des pays de l'Union européenne représentent environ 21 % du volume des postes permanents à l'étranger. Les éléments relatifs à la localisation, aux effectifs, ainsi qu'aux coûts de fonctionnement de chacune de ces missions, au titre de l'année 2012, figurent dans le tableau suivant:
Les chiffres concernant la masse salariale sont cohérents.
Ceux du budget de fonctionnement sont plus surprenants (ça ne veut pas dire qu'ils sont suspects, scandaleux ou autre) parce qu'ils témoignent de disparités flagrantes, peut-être liées au niveau de vie qui sait? Ainsi, on félicitera les officiers qui tiennent Chypre. Avec 6 507€ de frais de fonctionement à deux, ils sont bien moins lotis que leurs camarades de Suède (48 128€ à 2) ou de Grèce (130 000€ à 3).
François Cornut-Gentille promet de se pencher de plus près sur cette question des postes à l'étranger. Ceux concernés par la réponse du ministre ne sont que ceux à caractère diplomatique; il y en a d'autres que le député est en train de recenser.