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WEF/Genève II, les limites du F-5 Tiger II

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Nouveau volet concernant les besoins d’acquisition du Gripen E, cette fois-ci, c’est l’actualité qui nous en apporte une preuve supplémentaire.

Nos Forces aériennes ont dû armer les Tiger de la Patrouille Suisse pour sécuriser les deux dispositifs. « Pa capona » : nos ambassadeurs ailés ont donc été armés de missiles « bons de guerre » ! Parce que 32 F/A-18 ne suffisent pas pour protéger une conférence de paix et un forum international accueillis simultanément sur notre sol. Cela, même en collaborant avec d’autres forces aériennes.

Plusieurs opposants à l'achat du Gripen affirment que la solution pour ne pas « gaspiller des milliards » dans ces avions, réside dans la collaboration avec les pays voisins. Collaborer ? Sans avoir de quoi collaborer effectivement, dès lors qu'une frange politique de ce pays refuse que l’armée investisse, sur son budget ordinaire alloué par le Parlement, dans une aviation efficace au-delà de quelques jours ?

Ces appels à la collaboration, c'est de la sculpture sur nuages ! Certes, nos Forces aériennes ont su faire face durant le WEF et Genève 2. Mais avec un manque cruel de moyens efficaces, en étant obligées d’armer leurs vénérables ambassadeurs pour faire le job. En Suisse, des prétendus « experts militaires » de gauche, maqués avec le Groupe pour une Suisse sans armée, n’ont cure du maintien de notre capacité de défense. Une capacité qui ne pourra être reconstruite du jour au lendemain une fois qu’on y aura renoncé le 18 mai prochain.

La situation du F-5 Tiger II :

 Les Northrop F-5E/F Tiger des Forces aériennes suisses ont une conception datant de la fin des années 60. La Confédération a acquis dès 1978 110 Tiger au total avec une mise hors service prévue à l’origine pour 2010. La flotte actuelle qui comprend moins de 50 appareils peut accomplir diverses missions, mais elle ne peut absolument pas se mesurer avec des avions de combat modernes des 4e et 5e générations.

Les derniers F-5E/F encore en service sont, non seulement limités du point de vue des capacités, ne pouvant par exemple, pas voler de nuit ou par mauvais temps, mais ceux-ci doivent également être guidés, depuis les stations radar au sol jusqu'à l’objectif. De plus, le vieillissement des cellules et des équipements de bord imposent soit un retrait des appareils les plus anciens, soit une augmentation annuelle des heures de maintenance et donc des coûts d’exploitation.

 

 




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