La France a joué un rôle dans l'opération qui a conduit à la mort du chef des islamistes somaliens chabab, a-t-on appris samedi 13 septembre dans l'entourage du président de la France. Ahmed Abdi Godane avait été tué par une frappe américaine le 1er septembre.
M. Hollande a « appuyé la coopération en matière de renseignement et de coordination » avec Washington pour l'opération, a fait savoir la même source, confirmant partiellement des informations de l'hebdomadaire Le Point. « Cela n'a pas été une opération française sur le terrain, nous n'étions pas dans l'intervention », a toutefois précisé l'entourage du président.
UN DES HOMMES LES PLUS RECHERCHÉS
La Maison Blanche s'était félicitée le 5 septembre d'une « perte majeure du point de vue symbolique et opérationnel pour la plus importante des entités affiliées à Al-Qaida».
Ahmed Abdi Godane figurait parmi les dix hommes les plus recherchés dans le monde pour terrorisme par les Etats-Unis, qui avaient mis sa tête à prix pour 7 millions de dollars.
Cette mort fut un coup très dur porté aux Chabab, qui essuient une série ininterrompue de défaites militaires et perdent du terrain depuis août 2011.