...Face aux débats, le choix s’est porté sur le Soryu de fabrication japonaise. Or, ce transfert technologique, fruit de 30 ans de recherche nippone, est controversé. Déjà pour de nombreux Japonais, leur technologie ne devrait pas être exportée. De plus, l’Australie risque de beaucoup perdre dans ce marché historique plutôt que de s’assurer une position confortable. En effet, la construction de ces concentrés technologiques se ferait au Japon. Cette perspective promet d’être fructueuse pour l’économie japonaise, moins pour l’industrie et l’emploi australiens. Une petite entorse au Livre Blanc australien qui promettait que ces sous-marins seraient assemblés dans le sud de l’Australie et alimenteraient les chantiers navals nationaux. Mais la fabrication par l’ASC Adelaïde coûterait deux fois plus cher qu’une fabrication sur l’archipel. Le dilemme de l’Australie frôle les 60 milliards de dollars. Le gouvernement tente de justifier son choix par les restrictions budgétaires nécessaires...
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