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Armement : DCI se recentre sur l’accompagnement des exportations militaires françaises

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Pour Jean-Michel Palagos, PDG depuis décembre, la société doit s’en tenir à ses fondamentaux.

Retour aux sources. C’est, en résumé, le mot d’ordre de Jean-Michel Palagos, le PDG depuis décembre 2013 de Défense Conseil International, plus connu dans le milieu militaire sous son sigle de DCI. Les sources, pour cette entreprise fondée en 1972 dans la foulée de la vente des chars AMX-30 à l’Arabie saoudite ? Transférer le savoir-faire de l’armée française aux pays qui achètent de l’armement tricolore, qui veulent en concevoir un ou définir une doctrine militaire, résume l’ancien directeur adjoint du cabinet civil et militaire de Jean-Yves Le Drian.

Dans le milieu économique, cela s’appelle un recentrage sur le cœur de métier, qui – dans le cas de DCI – met un coup d’arrêt à la diversification engagée ces dernières années. Exemple parmi d’autres, le contrat de gestion de la base militaire française aux Emirats arabes unis ira bien à son terme, mais il ne sera pas « répliqué » ailleurs. « Je ne reproduirai pas certaines choses », poursuit Jean-Michel Palagos, en marge du Salon Euronaval.
Défricher de nouveaux territoires

Si DCI s’est recentré sur la formation et le conseil en accompagnement des exportations militaires, c’est aussi parce qu’en interne les 840 salariés étaient visiblement un peu perdus. « Quand je suis arrivé, j’ai constaté une très forte attente pour que le cap soit refixé. » Pis, l’image de l’entreprise auprès de l’armée française s’était dégradée, la Grande Muette goûtant peu de se voir régulièrement pillée de certains de ses profils les plus pointus. La pratique est révolue, assure le PDG de la société de services.

Cap refixé, relations de bon voisinage renouées : le changement ne s’arrête pas là. Avec 70 % de son chiffre d’affaires dans quatre pays – Arabie saoudite, Koweït, EAU, et Qatar –, DCI avait trop tendance à vivre de ses acquis. L’heure est au changement. « Il a mis le pied dans la fourmilière », témoigne un salarié qui met en avant les nombreux recrutements de chefs de projet pour aller défricher de nouveaux territoires.

Pas question évidemment d’abandonner les grands clients du Golfe, mais l’avenir va s’écrire de plus en plus en Amérique latine, en Afrique ou en Asie. Jean-Michel Palagos va ainsi prochainement aller semer quelques graines en Colombie et au Chili.



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