Selon la presse indienne, qui relaye les propos du ministre indien de la Défense, le pays privilégierait désormais une vente de gouvernement à gouvernement, comme lors de l'accord sur les 36 Rafale annoncé lors de la visite du Premier ministre Narendra Modi.
Si l’Inde achète d’autres Rafale, elle privilégiera les achats de gouvernement à gouvernement, comme elle l’a fait pour l’achat dévoilé vendredi dernier de 36 appareils. C’est le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar qui l’a déclaré ce lundi 13 avril à la presse indienne.
Le ministre a indiqué que le pays privilégierait cette voie à celle d’une vente d’industriel à industriel, écartant l’accord Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) lancé en 2007, et dont Dassault négocie la mise en œuvre industrielle depuis maintenant trois ans. Sur les 126 exemplaires que l’Inde avait l’intention d’acheter, seuls 18 devaient être initialement assemblées en France, les autres devaient être assemblés par son partenaire public HAL, désigné par le gouvernement.
Blocage sur les transferts de technologieSi cette voie se confirmait, ce serait un coup dur pour le programme "Make in India" lancé par le gouvernement de Narendra Modi. L’Inde veut parer au plus pressé et disposer de ses avions au plus vite. La solution du transfert de technologie n’était pas la plus adaptée. De même, on imagine mal que le pays réduise sa commande drastiquement de 126 à 36 exemplaires, ce qui ne permettrait de constituer que quelques escadrilles.
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L’Inde va-t-elle renoncer à fabriquer des Rafale ?
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