Cinq fois plus rapide que les torpilles traditionnelles, la torpille-fusée russe Chkval, qui peut être équipée d'une ogive nucléaire, a une portée de 7.000 m.
La fusée modernisée Chkval destinée à détruire des navires de surface et des sous-marins figure parmi les six meilleures armes de ce type classées par l'édition américaine We Are The Mighty.
Le Chkval (VA-111) se déplace sous l'eau comme une torpille, mais on l'appelle le plus souvent fusée ou torpille-fusée en raison de sa manière de générer une boule de gaz chaud qui l'enveloppe et réduit le frottement de l'eau. Ce phénomène dit de supercavitation permet au Chkval d'atteindre une vitesse de près de 500 km/h.
L'ogive du Chkval est capable de détruire les sous-marins et torpilles ennemis en approche, note un expert de l'édition.
Tiré à 100 m de profondeur, le missile a une portée de 7.000 m et sa probabilité d'impact est de 80%. Il peut être équipé d'une ogive conventionnelle ou nucléaire.
L'Armée russe est également équipée d'une fusée Chkval d'une portée de 13.000 m.
La liste des meilleures armes anti-sous-marines de We Are The Mighty comprend en outre la torpille nucléaire russe T-5, la torpille française F-21 (qui occupe la 1ère place), et plusieurs torpilles américaines de la famille MK.
↧
Médias US: la torpille-fusée russe Chkval parmi les meilleures au monde
↧
Chine: la chasse aux porte-avions est-elle ouverte ?
La Chine a testé un nouveau dirigeable de type stratosphérique, écrit le site internet du Quotidien du peuple. Connu sous le nom de Yuanmeng, l’aéronef serait capable de s’élever jusqu’à une hauteur de 100 kilomètres pour effectuer la reconnaissance aérienne, hors de portée des avions et des missiles ennemis.
Le gouvernement chinois ne précise toutefois pas à quoi est destiné l'aéronef. Toujours est-il que le Quotidien du peuple (organe de presse officiel du PC chinois) suppose qu'il sera utilisé pour chasser les porte-avions ennemis.
"Le dirigeable Yuanmeng, survolant la mer de Chine méridionale en quête de cibles, constituerait le sommet de "la chaîne alimentaire" militaire. Avec l'information récupérée par les satellites, les avions, les sous-marins et les drones chinois, il permettrait à l'Armée populaire de libération (APL) de dresser le tableau complet des hostilités sur le théâtre maritime", écrit le site.
Développé conjointement par la société Beijing Nanjiang Space Technology, l'Université d'Aéronautique et d'Astronautique de Pékin (BUAA) et la région autonome de Mongolie-Intérieure, ce dirigeable stratosphérique autonome mesure 75 mètres de long et 22 mètres de large pour une charge utile de 5 à 7 tonnes. Motorisé par trois moteurs à hélices alimentés via des panneaux solaires, il est constitué d'une enveloppe souple capable de résister à de très fortes pressions.
Ceci est en effet primordial pour ce type de dirigeable, qui décolle à très faible pression, afin de permettre une montée à des altitudes stratosphériques. De quelques milliers de mètres cubes au sol, ce dirigeable stratosphérique voit son volume décupler lors de sa prise d'altitude (la pression de l'air environnant diminuant, le gaz porteur se dilate). De même, les variations de températures entre le jour et la nuit influent de manière majeure sur la dilatation de l'hélium, et donc sur l'enveloppe souple du dirigeable.Il s'agit « d'un verrou de conception » d'après Yu Quan, l'un des scientifiques de la Chinese Academy of Engineering en charge de ce projet.En France, une initiative de la société Thales Alenia Space relance depuis 2012 le débat de la faisabilité d'un tel aéronef, de sa réalité économique et de son insertion dans le trafic aérien (traversée de couloirs aériens).
L'objectif est là aussi de développer un démonstrateur de capacité d'une plateforme stratosphérique, inhabitée, pouvant accomplir des missions de type ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance). TAS projette un premier vol pour 2020.
↧
↧
Russie: le ministère de la Défense reçoit des missiles Vikhr-1
es missiles Vikhr-1 de quatrième génération sont destinés à des utilisations anti-blindées, ainsi que pour des cibles aériennes à petite vitesse.
Le consortium russe Kalachnikov qui fait partie du holding de hautes technologies Rostec a livré la première partie des missiles Vikhr-1 au ministère russe de la Défense.
"Le missile Vikhr-1 est conçu pour détruire des véhicules blindés et des cibles aériennes à basse vitesse. Sa portée maximale est de 10 km environ et ces tirs peuvent être effectués d'une hauteur de 4.000 mètres", a rapporté vendredi le service de presse du consortium.
Actuellement, le groupe a débuté la production en série de ces missiles. D'après le contrat, le montant total de la transaction est d’environ 13 milliards de roubles (189 millions d’euros), la société doit finaliser la livraison avant la fin 2015. Le nombre de missiles que recevront les militaires n'est pas précisé.
↧
KAI veut augmenter la production du Surion
Korea Aerospace Industries (KAI) se prépare à augmenter le taux de production de son hélicoptère KUH-1 « Surion ». Kai espère ainsi produire un hélicoptère par mois au lieu de trois comme c’est le cas aujourd’hui.
Jusqu'à présent, l'armée a reçu 40 des exemples du type du « Surion », mais au total il en faudra 200. Pour ce faire la production, doit impérativement être augmentée. Deux versions du « Surion » sont en production, la version destinée à l’armée de terre et la version amphibie pour la marine.
Historique du KUH «Surion» :
Le programme coréen pour un hélicoptère multirôle (KMH) fut lancé le 12 mars 2004 avec comme objectif le développement d’un hélicoptère polyvalent entièrement Coréen. Compte tenu des besoins financiers énormes pour le développement d’une telle machine, le programme fut réorienté afin de répondre aux besoins utilitaires (KUH) de l’armée coréenne en priorité.
Le second problème des coréens était de pouvoir compter sur la collaboration avec un constructeur étranger reconnu pour diminuer les risques industriels. La Corée lança le 15 avril 2005 un appel d’offre international pour permettre à un constructeur étranger d’intégrer le programme. Plusieurs sociétés étrangères, telles que Boeing, Bell Helicopter, Sikorsky aux États-Unis, Eurocopter, AgustaWestland en Europe, une société russe ont répondu à l’offre.
Le 13 Décembre 2005 déjà, le gouvernement coréen a annoncé le choix d'Eurocopter comme partenaire principal de Korea Aerospace Industries (KAI) dans le programme KUH pour le développement du premier hélicoptère de transport militaire coréen.
En septembre 2013, les premiers KUH «Surion» ont été déployés au sein de l'école d'aviation de l'armée à Nonsan et déclarés opérationnels.
↧
New Israeli anti-drone counter-measure makes debut
A counter-measure system that detects, identifies and disrupts small drones has been debuted by Israel Aerospace Industries.
Drone Guard, displayed at an aeropace exhibition in South Korea this week, combines adapted 3-D radars, electro-optical sensors and dedicated electronic attack jamming systems and comes from IAI subsidiary Elta Systems Ltd.
"We have begun demonstrating these novel capabilities to potential customers, in response to this new threat (from small drones)," said Nissim Hadas, IAI executive vice president and president of Elta Systems. "We believe that in the near future every critical asset and public site will require these safety measures for protection against hostile drones."
Drone Guard uses 3D radars -- including Elta's ELM-2026D, ELM-2026B and ELM-2026BF -- for short, medium and long-range detection of drones, coupled with special detection and tracking algorithms. EO sensors for visual identification of the target are also used.
The systems' jamming systems, which can be used as a standalone system, disrupts the drone's flight and can either cause the drone to return to its point of origin or shut down and crash, IAI said.
↧
↧
L'armée de terre voudrait faire du "renseignement humain" le territoire national
Plus de neuf mois après le déclenchement de l'opération de sécurité intérieure Sentinelle, l'armée de terre se cherche toujours un rôle sur le territoire national (le TN comme disent les terriens), susceptivle de justifier l'augmentation des effectifs de la Force opérationnelle terrestre. Des études sont en cours, notamment dans le cadre du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et un corps de doctrine, précisant enfin les choses, pourrait être rendu public en janvier. Un an après les attentats.
Pour l'heure, il faut se contenter des pistes ouvertes par le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, lors de son audition à l'Assemblée nationale. On y trouve plus de questions que de réponses, mais une phrase retient l'attention, lorsque le Cemat cite «les atouts importants» de l'armée de terre : «la capacité de travailler jour et nuit, une grande mobilité, un savoir-faire en matière de renseignement – tant humain que via des drones».
«Un savoir-faire en matière de renseignement humain» ? Si nous comprenions bien, l'armée de terre propose que ses hommes participe à des opérations de renseignement humain sur le territoire national, concernant donc des citoyens français. Est-ce bien raisonnable ?
A juste titre, le Cemat reconnait que pour définir les nouvelles missions de son armée dans ce qu'il appelle désormais «la défense de l'arrière» «la marge de manœuvre est réduite car nous ne voulons devenir ni une force de sécurité démarquée, ni des auxiliaires d’une force de sécurité». Cette «posture de protection terrestre» (PPT) pose de nombreux problèmes. Contrairement aux postures permanentes de sûreté (PPS) de l'armée de l'air et de la marine, cette PPT ne peut que se dérouler dans un milieu très particulier, c'est-à-dire «au coeur des populations», en l'occurence française. D'où de sérieuses difficultés juridiques et administratives. Les militaires de l'armée de terre n'ont ainsi aucun pouvoir de police, notamment judiciaire. L'état-major a renoncé à l'idée un temps caressée d'une évolution sur ce sujet. Il existe déjà des militaires dotés de pouvoirs judiciaires : ce sont les gendarmes !
Autre sujet : sous quelle chaîne de responsabilité les militaires doivent-ils opérer ? Lors de son audition à l'Assemblée, le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, l'a rappelé : «le rôle du préfet est bien sûr primordial». Les militaires sur le territoire national, qui agissent aujourd'hui dans le cadre de «réquisitions» préfectorales, vont-ils prendre leurs ordres auprès des préfets et non de leur propre chaîne hiérarchique ? En cas d'incident grave, qui donnerait les ordres, le colonel ou le préfet ?
L'état-major de l'armée de terre sent bien qu'il y a un problème et c'est la raison pour laquelle le général Bosser a indiqué aux députés que «en Île-de-France, l’opération Sentinelle sera réarticulée fin octobre en trois états-majors tactiques commandés par des chefs de corps. On redonnera ainsi de la verticalité à un système jusque-là très horizontal : un soldat, un trinôme, une porte, peu ou pas de chefs de groupe, pas de chefs de section, encore moins de commandants d’uneités, et un chef de corps qui restait en base arrière dans son régiment. Nous allons inverser cette tendance.»
Décidé dans l'urgence et pérénisé sans trop de réflexions, l'engagement permanent de l'armée de terre dans la sécurité intérieure ne va pas de soi, quoi qu'en dise ses partisans qui sont en même temps ses bénéficiaires en termes d'effectifs. Pas plus que Vigipirate, Sentinelle n'est pas une opération appréciée des hommes et des femmes qui la mettent en oeuvre. Elle coûte cher (180 millions cette année) et pèse loudement sur l'entraînement des forces, pour des missions que des policiers municipaux ou des vigiles privés pourraient remplir.
L'amrée de terre cherche donc à élargir sa mission à la «protection terrestre», un champ beaucoup plus large que l'opération Sentinelle. Jusqu'où va cette «protection terrestre» ? La lutte contre les catastrophes fait consensus - mais quid de la surveillance des frontières (dans le cas d'une crise des migrants touchant la France) ou le «contrôle de zones» sensibles en cas de troubles divers ?
Il est temps de clarifier les choses et de se poser la question de savoir s'il est vraiment indispensable de réinventer... la gendarmerie, une force armée dotée de pouvoirs de police et spécialisée dans la sécurité intérieure ?
↧
Le mamouth: ATL-2 : vers un système alternatif de MCO
C'est le CEMM qui le révèle dans son audition par les députés : un système alternatif de MCO des
avions de patrouille maritime ATL-2 se développe, pour tenter de relever tant bien que mal la disponibilité de la flotte.
Il l'avait déjà dit il y a quelques mois, et le DGA l'a lui aussi évoqué dans sa propre audition, cette disponibilité est basse : 27%.
Le CEMM évoque la responsabilité d'un système d'information qui a désorganisé l'AIA de Cuers (en 2014, NDM), et, comme tout ce qui touche au MCO, les répercussions ont du mal à s'estomper.
Le CEMM a donc expliqué que le système mis en place visait donc à contourner ce Louvois du MCO sans passer par la case Cuers, et en s'adressant directement à l'industriel. Pas nommé par le CEMM, mais il s'agit vraisemblablement du constructeur, également co-traitant du programme de rétrofit à mi-vie.
Un "plan d'urgence" qui "créé quelques frictions" reconnaît l'amiral Bernard Rogel. On peut le comprendre, puisque l'AIA, un des sites du service industriel de l'aéronautique (SIAe) est chargé de l'entretien depuis le début du programme et c'est une des activités les plus importantes du site.
Ce dossier ATL-2 créé en quelque sorte une jurisprudence dans le MCO. Car si l'on considère qu'une disponibilité basse suffit à permettre de s'affranchir du contractant désigné, l'armée de l'air va pouvoir se passer d'OGMA, prestataire portugais qui a du mal à tenir celle des Hercules. Un Français est sur les rangs pour lui succéder : le... SIAe, et particulièrement son site de Clermont. Celui de Bordeaux assurant déjà la maintenance des moteurs T-56.
↧
South African Company LMT launches its new LM14 4x4 APC
LMT is also the main contractor to the South African Army for the Gecko Products System, used as a rapid deployment logistic vehicle by the Parachute Regiment. LMT is responsible, through its dealer network, for repair, maintenance and upgrade activities of the 106 strong vehicle fleet.
The development of the LM14 was started in Januray 2015, with design and development being concluded in nine months. The first prototype vehicle was finished in September 2015, the certification of the vehicle is on the way and will go into production as soon as a first order is received.
The LM14 is a potential candidate to replace old vehicles used by South African Armed force as the Casspir and Mamba.
The LM14 4x4 armoured vehicle personnel carrier can carry a total of 11 military personnel including commander, driver and gunner. The layout of the vehicle is very similar to modern combat vehicle with the engine at the front, the crew in the middle and the the troops compartment at the rear. The LM14 is fitetd with a one-man small turret mounted at the right top of the hull which is armed witha 12.7 mm heavy machine gun.
The hull of the vehicle offers protection against ballistic and mine threats.
In addition to armoured personnel carrier variant, the LM14 can also be configured as armoured ambulance and command and control vehicles.
↧
Premier vol d’un radar passif aéroporté en France
L’ONERA et l’armée de l’air ont effectué le 16 octobre dernier le premier vol d’un radar passif aéroporté. Le moto-plan Busard qui embarquait le système dans un pod a décollé de la BA 701 de Salon de Provence et a tourné pendant deux heures dans les zones de Salon de Provence, Aix en Provence et Orange. Il s’agissait dans un premier temps de valider la partie électronique du système. Les essais au sol avaient pour leur part eu lieu au printemps dernier.
Cette expérience est le fruit d’un partenariat entre l’ONERA et l’Ecole de l’air, réunissant en particulier le Centre de recherche de l’armée de l’air et l’ONERA, ainsi que SONDRA, un laboratoire regroupant l’école Centrale-Supélec ainsi que l’université et un laboratoire de R&D de Singapour.
Le radar passif aéroporté permet de détecter des menaces aériennes de petite taille, en raison de la fréquence des signaux qui est plus basse que les radars classiques. Ne fonctionnant qu’en récepteur, il exploite les échos créés par des émetteurs, ici il s’agissait d’émetteurs TNT. Les difficultés liées à l’utilisation d’un radar passif sont principalement liées au traitement des signaux ainsi qu’à la puissance de calcul nécessaire pour extraire ces signaux - un écueil en partie résolu grâce aux progrès de la technologie.
D’autres pays ont d’ores et déjà testé des radars passifs de ce type, la Grande-Bretagne en utilisant des bandes FM, mais aussi la Suède en TNT pour de l’imagerie, ou encore les États-Unis. Selex ES travaille pour sa part sur son capteur passif Skyward-G IRST (Infra-red search and track) qui a déjà volé sur Gripen en 2014, tandis que Lockheed Martin a fait voler un capteur IRST développé avec Boeing sur un F/A-18 de l’US Navy, également en 2014.
↧
↧
Qatar n’exclut pas une intervention militaire en Syrie
Le Qatar, opposé au régime syrien de Bachar al-Assad, a lancé cette semaine, l’insinuation d’une possible intervention militaire en Syrie au vu de la dangereuse évolution du conflit syrien, après l’engagement fin septembre dernier de la Russie, fidèle allié du régime Al-Assad.
Dans une interview accordée mercredi dernier à la chaîne américaine CNN, alors qu’il était interrogé pour savoir si l’émirat approuvait la position de l’Arabie saoudite qui n’exclut pas une option militaire en Syrie en raison de l’intervention russe, le ministre qatari des Affaires étrangères Khalid al-Attiyah a répondu que son pays n’épargnera aucun effort pour protéger le peuple syrien et la Syrie d’une partition. Bien que le responsable qatari ait précisé que son pays préférait une solution politique à la crise, le gouvernement syrien a immédiatement réagi à cette déclaration en affirmant qu’il répondrait fermement à une « agression directe ».
L’intervention depuis trois semaines maintenant de l’armée russe en Syrie a cristallisé les tensions. Car, si tous les pays se rangent derrière la lutte contre le terroriste, principalement contre le groupe Etat islamique, pour justifier leurs interventions en Syrie, les intérêts divergent le plus souvent. Le Qatar, tout comme l’Arabie saoudite, constitue un important soutien des insurgés qui combattent les forces fidèles au régime de Bachar Al-Assad, auxquels il fournit des armes, des moyens financiers et un appui politique. En revanche, ces insurgés, considérés par Moscou et Damas comme des « terroristes », sont désormais visés par les frappes de l’aviation aérienne russe.
Si le Qatar et l’Arabie saoudite, qui interviennent déjà militairement au Yémen contre les rebelles chiites Houthis, décidaient d’intervenir en Syrie, le conflit prendrait un tournant extrêmement dangereux car les risques de heurts avec les forces russes augmenteraient considérablement. Et avec eux les chances de voir les Etats-Unis, qui sont alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, intervenir également.
↧
Louvois : plus de 185 millions de trop-perçus encore à recouvrer pour la défense
"En août 2015, le montant cumulé des trop-perçus remboursés était de 156,3 millions d'euros", a indiqué aux députés le secrétaire général pour l'administration, Jean-Paul Bodin.
En dépit d'un dossier cher au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le logiciel de paiement des soldes Louvois n'en finit toujours pas de polluer le quotidien des militaires. Sur un total de 342,6 millions d'euros de trop-perçus, qui ont déjà fait l'objet d'une notification aux soldats concernés pour en demander le remboursement, il y avait encore 186,3 millions d'euros à recouvrer, selon le secrétaire général pour l'administration, Jean-Paul Bodin.
"En août 2015, le montant cumulé des trop-perçus remboursés était de 156,3 millions d'euros", a-t-il précisé devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Des montants qui peuvent être contestés ou faire l'objet d'étalement de paiement, "ce qui nécessite un important travail administratif", a constaté Jean-Paul Bodin.
Le logiciel de paiement des soldes complique également la bonne exécution du budget du programme 212 portant sur le soutien de la politique de défense. Ainsi, le ministère de la Défense a dû rajouter aux crédits de paiement du programme 212 prévus pour 2016 (2 milliards d'euros) 79 millions d'euros dédiés au recouvrement des indus Louvois, a expliqué le secrétaire général de l'administration.
Du mieux en 2015
Le nombre des soldes posant problème à cause du logiciel Louvois est en très nette diminution, selon Jean-Paul Bodin. "L'année 2015 a permis de constater une atténuation des erreurs du calculateur Louvois" grâce aux efforts importants réalisés, a-t-il précisé. Pour la solde de septembre 2015, le ministère constate sur un ensemble de 174.099 soldes gérées par Louvois, 122 soldes ont dû être versées manuellement à des personnes recrutées quelques jours seulement avant le paiement de la solde, 3.794 soldes inférieures à ce qui aurait dû être touché et 2.133 soldes plus élevées. "Seulement quatre interventions ont eu lieu dans le cadre du plan d'urgence ministériel", a indiqué le secrétaire général de l'administration.
"Nous parvenons à diminuer les anomalies du logiciel Louvois et de nouvelles versions ont été installées. Ainsi, le paiement de l'indemnité prévue pour le personnel participant à l'opération Sentinelle a été pris en compte".
Le dispositif Source Solde prêt pour 2017
Après avoir sélectionné la société Sopra Stéria en avril, la direction générale de l'armement (DGA) va poursuivre en 2016 le développement de la solution technique avec notamment la réalisation des interfaces avec les dix-huit systèmes d'information existants. "Il y aura aussi des tests industriels de la version-pilote à la fin de l'année, a expliqué le secrétaire général pour l'administration. À l'issue de la qualification débuteront les phases de solde à blanc et de solde en double au sein de la marine, qui doit rejoindre en premier le nouveau système". La mise en service opérationnel de Source Solde interviendra en 2017 pour la marine, 2018 pour l'armée de terre et 2019 pour le service de santé des armées et l'armée de l'air.
Comment va s'effectuer la transition entre le logiciel Louvois et Source Solde ? Selon Jean-Paul Bodin, "tant que le nouveau système n'est pas complètement opérationnel, nous gardons le système Louvois. La marine prévoit une équipe chargée de préparer la bascule et a besoin pour cela d'un renforcement en effectifs". Dans ce cadre, le chef d'état-major de la marine, l'amiral Bernard Rogel, a obtenu des renforts - 29 personnes basées à Toulon -, dont le travail a déjà permis à la marine de contenir la crise Louvois.
"Nous effectuerons à la fois des périodes de paies à blanc et de paies en double et les tests vont s'étaler sur plusieurs mois, les calendriers n'étant pas encore complètement calés, a expliqué le secrétaire général de l'administration. La suite dépendra du pilote dont nous disposerons à la fin de l'année". Quels seront les éléments testés ? "Au moment de basculer dans le système Louvois, on n'avait pas testé les indemnités pour service en campagne (ISC) au sein de l'armée de terre, or on a vu les difficultés qui s'en sont suivies. Antérieurement, chacun choisissait ce qu'il testait, ce qui n'est plus le cas : nous essayons de définir une grille identique pour l'ensemble des armées, en particulier en testant les principales indemnités".
↧
Iran and Russia ready to develop mutual cooperation against terrorism
During a meeting, Dehqan and Novak discussed ways to improve bilateral relations, anti-terrorism cooperation and coordination for further support for those countries that are in the forefront of fight against terrorist groups.
"The current conditions necessitate Iran and Russia to develop their cooperation in the political, economic and defense fields given the determination of their leaders," Dehqan said.
He expressed the hope that the steps being taken to bolster relations and boost cooperation between the two countries would lead to the strengthening of regional stability and security.
Novak, for his part, said the development of economic ties between Tehran and Moscow will pave the ground for the expansion of defense relations in desired ways.
In relevant remarks on Sunday, Iranian Deputy Foreign Minister Hossein Amir Abdollahian and Russian Deputy Foreign Minister Mikhail Bogdanov underlined the need for the reinvigoration of international and regional efforts to put an immediate end to the crises in the Middle-East through diplomatic channels.
In a phone conversation with his Russian counterpart, Amir Abdollahian said Moscow's recent war on terrorism in Syria has been effective and constructive.
The two senior diplomats stressed adopting political solution to regional crises, and called for expansion of international bodies' efforts to fight extremist groups within the framework of the international law and the UN Charter.
Amir Abdollahian and Bogdanov also expressed their concern on the deterioration of security crisis in Yemen, continued Saudi-led military aggression, and the escalation of humanitarian plight of the Muslim nation.
They called for termination of the Saudi-lad coalition aggressions against people of Yemen, bolstering of the political process and inter-Yemeni dialog as the only way out of the crisis in the war-hit country.
The Iranian and Russian deputy foreign ministers also supported efforts of the UN special envoy for Yemen to hold the meeting of Yemeni groups in the shortest possible time.
↧
Vietnam has selected Israeli Rafael Spyder as new short-range air defense missile system
The Vietnamese commander of Air Defense Forces, Lieutenant-General Le Duy Vinh, has announced that the Israeli Spyder combined to the Russian-made S-300PMU1 and the radar 36D6 will be the backbone of air defense for the Vietnamese armed forces.
The Spyder is an air defense missile system designed and manufactured by the Israeli Company Rafael. The system is available in two variants, the Spyder-SR short-range air defense missile system and Spyder-MR medium-range air defense missile system.
The SPYDER-SR is a combat-proven, quick reaction, low level surface-to-air missile system designed to effectively counter attacks by aircraft, helicopters UAVs stand-off weapons and precision guided munitions. SPYDER-SR provides excellent protection of valuable assets, as well as first-class defense for forces located in the combat area.
The Spyder-SR has the capacity to intercept aerial threats from a range of 1 to 20km and an altitude between 20 m to 9,000 m. The SPYDER system incorporates RAFAEL's most advanced, proven performance air-to-air missiles – the Derby active radar (RF) missile and Python-5, a dual waveband Imaging Infra Red (IIR) missile.
The whole system includes the SPYDER's truck-mounted Missile Firing Units (MFU) are equipped with both IIR and RF missiles. The truck-mounted Command and Control Unit (CCU) comprises the Elta EL/M 2106 ATAR 3D surveillance radar.
↧
↧
Russia, India Finalizing Deal on PAK FA Fifth-Generation Jets
During the upcoming annual Indo-Russian summit, an agreement is expected to be inked on the delivery of Sukhoi T-50 (PAK FA) fighter jets to India under the joint FGFA initiative, The Financial Express reported citing a senior military official.
The fifth-generation fighter aircraft (FGFA) programme is based on the Russian-made Sukhoi T-50 aircraft. It involves Russia’s Sukhoi Design Bureau and India’s Hindustan Aeronautics Limited (HAL).
According to the source, the agreement will include a fixed order for 154 jets, work share and a commitment to the number of single-seat and double-seat aircraft.
“Given the current situation, where the Indian Air Force (IAF) is in deep trouble due to its fast depleting force structure, the Indian government will need to take well thought out decision with long-term and strategic foresight. There is no doubt that the PAK-FA (Sukhoi Design Proposal) will be emerge as a major FGFA in the world. Hence, it would be better for India to take a reality check on the FGFA and recalibrate its position,” the source told The Financial Times.
In January, it was reported that Russia and India agreed on the project of the FGFA jet fighter. In February, Russia’s Rosoboronexport said all technical details had been settled, and the commercial part of the deal was in discussion.
The Sukhoi/HAL project is meant to radically upgrade India’s air strength through the combination of Russian expertise and Indian financing.
↧
US arms sales reach over $47bn for fiscal year 2015
The US arms sales for the fiscal year 2015 reached up to $47.085bn, the Defense Security Cooperation Agency (DSCA) has announced.
According to DSCA, sales under the government-to-government foreign military sales (FMS) programme totalled $35.359bn, while sales executed using US government appropriations under various security cooperation and security assistance authorities totalled $11.726bn.
DSCA director vice admiral Joseph W. Rixey said: "The Security Cooperation enterprise continues to refine how we most effectively and efficiently utilise our resources to address our partners' needs while ensuring alignment with our national security and foreign policy objectives.
"This includes both synchronising our priorities, activities, and resources, as well as enabling more responsive industry participation in the FMS process to ensure we remain the provider of choice for our foreign partners."
According to DSCA, the US share of total global arms transfer agreements has increased over the last decade as the demand for US defence products and services remains strong.
Rixey added: "The FY15 sales total underscores the progress we are making towards these efforts, the quality of product, and our goal of remaining the provider of choice for our foreign partners."
The FMS programme of the US carries out sales of arms, defence equipment, defence services, and military training to partners.
Recently, the US State Department approved a possible FMS worth approximately $11.2bn to the Kingdom of Saudi Arabia for multi-mission surface combatant (MMSC) ships, associated equipment, parts and logistical support.
↧
Plus de F-16 pour le Pakistan
Washington, l’administration Obama prépare la vente de 8 nouveaux avions de combat Lockheed-Martin F-16 « Fighting Falcon » au Pakistan, et ceci en reconnaissance de la lutte des autorités du pays contre les militants talibans.
La vente arrive dans sa phase finale, et a été confirmée suite à la rencontre entre le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif et le président américain Barack Obama à Washington, DC.
En 2006, le Pakistan avait signé un contrat avec les Etats-Unis afin d’acquérir 12 nouveaux avions de combat F-16C et 6 F-16D Block 50/52 qui ont été livrés en2012. En parallèle, le Pakistan a modernisé 41 F-16 au sein des installations de Turkish Aerospace Industries (TAI). L’entreprise turque a procédé à la modernisation des aéronefs pakistanais dans ses installations de Kazan près d’Ankara. Plus de plus de 1300 pièces ont été changées sur chaque F-16, il aura fallu six mois de travail par avion.
Les F-16 pakistanais ont reçu un renforcement de la structure des F-16, une nouvelle avionique avec écrans couleurs, la mise en place d’une liaison de données Link16, d’un nouvel enregistreur de vol numérique et une mise à jour des logiciels radars au standard AN/APG-68 (V)9. Le montage d’un viseur de casque de type JHMCS. De nouvelles radios AN/ARC-238 avec HAVE QUICK I/II. Les F-16 pakistanais disposent également d’une nouvelle protection électronique avec les systèmes ALQ-211 AIDEW d’alerte et le système de contre-mesures électronique AN/ALQ-184. Les 8 nouveaux F-16 seront aux mêmes standards que les appareils modernisés.
↧
ALBUM PHOTO - 30 ans du Raid à Bièvres
09.10.2015 - 30ème anniversaire du RAID en présence de Bernard Cazeneuve et Pierre Joxe
↧
↧
Général Desportes : « La France doit le savoir : elle n’est plus défendue »
Un brûlot, doublé d’un cri d’alarme. Vincent Desportes, général de division de l’armée de terre et indéfectible libre-penseur de la chose militaire, publie ce jeudi 29 octobre un livre au titre éloquent : La dernière bataille de France (éd. Gallimard). Tout part d’un constat : jamais l’armée française n’a été mobilisée sur autant de fronts, y compris sur le territoire national avec l’opération Sentinelle ; pourtant, les moyens qui lui sont alloués sont en constante diminution depuis 25 ans : 3% du PIB en 1982, 1,7% en 2011, 1,44% en 2015. « Réveillons-nous, écrit Vincent Desportes. Ce n’est pas parce que l’Europe est en paix depuis 70 ans que cela durera ».
Face à la multiplication des menaces (en Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi sur le territoire national), la France et l’Europe continuent de désarmer, déplore l’auteur. Qui qualifie même les lois de programmation militaire successives (LPM) de « lois de déprogrammation militaire » : « De 1982 à 2014, le PIB a crû annuellement de 1,8% en moyenne, contre 0,15% pour le budget de défense, écrit le général Desportes. Il s’agit donc bien d’un redéploiement de la dépense publique au détriment de l’effort de défense. »
product_9782070106912_195x320.jpg
Vincent Desportes frappe tout aussi fort sur le « mépris » des politiques vis-à-vis des armées, symbolisé par la suppression de 63 000 postes entre 2009 et 2019 malgré la légère inflexion de l’actualisation de la LPM, que l’auteur salue comme un premier pas. « Aucune autre administration n’a connu depuis vingt-cinq ans une telle diminution de crédits, aucune n’a subi autant de réformes au détriment de l’efficacité : tout cela sans manifester bruyamment, sans bloquer le pays, et en poursuivant au mieux les missions de défense. »
La France ne doit pas compter sur le soutien américain pour pallier ses lacunes militaires, estime Vincent Desportes, pour qui « le soldat Ryan ne viendra plus ». Les Etats-Unis, au « leadership de plus en plus vacillant », se détournent de l’Atlantique pour se réorienter vers le Pacifique. L’OTAN ? Elle n’est « pas inutile », mais « elle donne aux Européens un faux sentiment de sécurité, une bonne excuse pour renoncer à leurs propres moyens de défense ». La défense européenne ? Elle est aujourd’hui « dans le coma », plombée par l’hétérogénéité politique, économique, géostratégique des Etats. « La démarche des petits pas ne fonctionne pas », estime Vincent Desportes, pour qui « l’addition des faiblesses n’a jamais créé la force ».
La conclusion du général Desportes est terrible : « La France doit le savoir : elle n’est plus défendue ». La France doit donc réinvestir dans sa défense, et d’urgence, estime l’auteur, qui fait sien l’adage bismarckien, pour qui « la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments ». Pas de soft power sans hard power. Pas de place au conseil de sécurité pour la France, qui « ne va pas de soi aujourd’hui », sans puissance militaire affirmée.
Que faire ? Remonter à un niveau de dépenses militaires de 3% en 2025, écrit Vincent Desportes. En finir avec l’illusion du « technologisme », qui aboutit à des armements ultrasophistiqués, ruineux et à l’efficacité contestable face aux menaces asymétriques actuelles. Et revenir sur la sanctuarisation de la dissuasion nucléaire (3,5 milliards d’euros par an environ), qui a des « angles morts » et «[réduit] dangereusement nos capacités conventionnelles ».
L’auteur, qui s’était déjà largement exprimé sur le sujet, critique ainsi la composante aéroportée de la dissuasion (par avion d’armes, depuis une base ou le porte-avions) et le principe de « permanence à la mer » (au moins un sous-marin lanceur d’engin en position de tirer ses missiles balistiques). D’où des questions qui fâchent : « Etre capable de raser Pékin est-il d’un intérêt stratégique pour nous ? […] Quelle menace dissuaderions-nous avec 300 têtes [nucléaires] que nous ne dissuaderions pas avec 150 ? »
Comme les précédentes prises de positions du général Desportes, le livre risque d’en agacer plus d’un à l’hôtel de Brienne et à Balard, tant l’attaque est rude à l’endroit des politiques, mais aussi des chefs militaires jugés trop timorés. Mais l’ouvrage a l’immense mérite de dresser un état des lieux largement partagé dans les armées, sans que celles-ci puissent vraiment en faire état.
La dernière bataille de France, Vincent Desportes (éd. Gallimard), 21 euros, à paraître le 29 octobre
↧
Engagez-vous! L'armée va recruter 24.000 personnes en 2016
L'année prochaine, l'armée sera le premier recruteur de France avec pas moins de 24.000 postes à pourvoir contre 16.000 en 2015. Un paradoxe alors que la Défense voit ses effectifs diminuer depuis des années! Explications.
Qui sera le premier recruteur de France en 2016? EDF, la SNCF, Total, Engie ou O2, le leader des services à la personne qui a été le numéro un des embauches l'an dernier? Vous n'y êtres pas. Ce sera tout simplement l’Armée française.
En 2016, selon les chiffres transmis aux députés qui vont examiner ce mardi 28 octobre le budget de la défense, l'armée devrait embaucher 24.000 personnes contre 16.000 cette année. Il s'agit, pour l'essentiel, de remplacer les partants.
Menaces terroristes
Ce chiffre peut sembler paradoxal dans la mesure où les effectifs de la Défense sont à la baisse depuis des années (271.000 personnes en 2015, soit 54.000 en moins depuis 2008). Et cela devait continuer en 2016 puisque la loi de programmation militaire (LPM) votée au début du quinquennat Hollande prévoyait encore 18.5000 suppressions de postes dont 7.500 l'an prochain.
En fait, ces suppressions n’auront pas lieu. Il y aura même 2.300 créations de postes. Cela fait suite à la décision du chef de l’Etat de renforcer les moyens militaires après les attentats de janvier et la menace terroriste liée à Daesh.
Mais il faut surtout, il faut compenser les fins de contrats ( les engagés signent souvent des contrats courts) et les départs à la retraite. En 2016, il devrait y en avoir près de 18.000 chez les militaires.
Musiciens et spécialistes de cybersécurité
Quels types de profil veut recruter l’armée? Des militaires évidemment, mais pas que. Il y actuellement 63.000 civils au ministère de la Défense pour 207.000 militaires pur jus.
Et au total, au sein des forces armées françaises, on compte près de 300 métiers différents. L’an prochain, le ministère de la Défense a par exemple prévu de recruter plusieurs centaines de spécialistes de cybersécurité. Mais elle va aussi rechercher des musiciens....
Les biffins se rebiffent
L’essentiel des recrutements concerne l’armée de Terre. C’est normal puisque c’est elle qui est la plus mobilisée, ne serait-ce qu’en France où elle doit affecter 7.000 hommes en permanence à la surveillance des lieux publics dans le cadre de l'opération Sentinelle.
Et elle doit aussi fournir le gros des effectifs des opérations extérieures, les fameuses OPEX (8.000 hommes engagés actuellement en Afrique).
Voici quelques années, l’armée de Terre passait pour ringarde face aux aviateurs exhibant leurs nouveaux Rafale et aux marins fiers de leurs sous-marins et de leur porte-avion nucléaire. Aujourd’hui, les biffins se rebiffent.
↧
L’armée sud-coréenne procède au dégraissage de ses effectifs d'ici 2030
La Corée du Sud va réduire les effectifs de son armée de 110 000 hommes d'ici 2030. Une proposition d'amendement à la loi sur la réforme de la défense en ce sens a été adoptée mardi 20 octobre par le Conseil des ministres, présidé par le Premier ministre Hwang Kyo-ahn. L'échéance de la réduction du nombre de soldats, initialement fixée à 2020, sera ainsi repoussée de dix ans. Le gouvernement de Park Geun-hye a pris cette décision compte tenu des menaces persistantes posées par la Corée du Nord et des risques de ses provocations localisées. L’amendement prévoit en outre de porter la proportion des cadres dans l'armée à 40 % et de réduire les forces de réserve d'ici 2030 également.
En 2005, l'administration du président Roh Moo-hyun s'était fixée 2020 comme échéance pour la baisse des effectifs de l'armée dans son plan de base de réforme de la défense nationale. Mais, en 2011, son successeur Lee Myung-bak avait repoussé la date butoir de deux ans pour la porter à 2022. En mars 2014, à l’occasion d'un compte-rendu devant la présidente Park Geun-hye, le ministère de la Défense avait annoncé que les effectifs des forces sud-coréennes seraient réduits de 630 000 à 522 000 à l'horizon 2022. Pourtant, le programme de réforme de la défense s’est heurté à des obstacles et n'a pas pu être mis en place comme prévu. Du coup, le gouvernement de Park a de nouveau reporté l’échéance.
Actuellement, l'armée de terre sud-coréenne compte 498 000 hommes, la marine 41 000, le corps des marines 29 000 et l'armée de l'air 65 000, pour un total de 633 000 militaires. Le gouvernement entend donc ramener ce nombre à 522 000, en réduisant les effectifs de l'armée de terre de quelque 110 000 soldats.
La réforme de la défense prévoit, parallèlement à la réduction des effectifs, une adaptation des armements et des opérations au nouveau contexte militaire extérieur. En effet, le développement des armes de destruction massive de la Corée du Nord tels que les armes nucléaires ou les missiles balistique constitue aujourd'hui une menace plus sérieuse que jamais. De plus, de nouvelles armes apparaissent sans cesse à la faveur de hautes technologies, ce qui nécessite d'élaborer de nouveaux concepts opérationnels. Pourtant plusieurs facteurs dont notamment la multiplication des provocations du régime de Kim Jong-un et le retard dans l'introduction des systèmes militaires de pointe par l’armée sud-coréenne, ont rendu inéluctable un nouveau report de la réduction des effectifs.
La décision de Séoul suscite une nouvelle fois des critiques concernant le manque de cohérence dans les politiques de défense du pays. Car chaque fois qu’un nouveau gouvernement prend le pouvoir, il ne peut s’empêcher d’apporter des changements aux politiques de défense précédentes selon ses propres intérêts. L’amendement approuvé mardi dernier est déjà mis sur la sellette. Certains accusent l’administration Park de vouloir par-là reléguer au gouvernement suivant la tâche de la réforme de la défense.
↧