Diplomatie. Les Américains ont commis une erreur stratégique en condamnant l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi. Ils en paient le prix…
L’Élysée a donné l’information, Matignon le prix, le ministère de la Défense le calendrier : les deux BPC (bâtiments de projection et de commandement) que nous appelons Mistral et que les Russes avaient baptisés Sébastopol et Vladivostok vont donc être livrés à l’Égypte, en mars prochain, après entraînement de 400 marins égyptiens. Montant de la transaction : 950 millions d’euros (le dédommagement dû aux Russes pour la non-livraison des deux navires en raison de l’embargo aurait pu nous coûter 500 millions de plus). Mais qui va financer la commande égyptienne ? L’Arabie Saoudite ? Et si la vérité était bien plus percutante…
Pour apprécier le sel de l’histoire, il faut se rappeler que le maréchal Sissi, le président égyptien, nous aura passé deux gros contrats d’armement en moins d’un an : en février, l’achat, pour 5,2 milliards d’euros, de vingt-quatre Rafale et d’une frégate à la suite d’une négociation accélérée ; et maintenant, les deux BPC. À quoi cette hâte est-elle due ? À la rapidité de décision de Sissi ? à l’habileté des Français ? Surtout à une double erreur politico-stratégique des Américains.
Première erreur, politique, ils condamnent l’accession au pouvoir de Sissi, au mois de juillet 2013 : son coup d’État ne leur plaît pas, bien qu’il neutralise les Frères musulmans, qui avaient plongé l’Égypte dans le chaos. Entre la Maison-Blanche et Le Caire, c’est la crise. Seconde erreur, stratégique : quand les Égyptiens décident, au mois d’août 2014, de bombarder les positions des djihadistes de l’État islamique en Libye avec des F-16 (ils en alignent 200 dans leur armée de l’air), les Américains, qui ont conservé un droit de veto sur l’emploi de ces avions, leur interdisent d’y aller sans mandat international. Sissi est furieux, il expédie des Mirage 2000 (il en a une vingtaine) et se tourne aussitôt vers les Français : “Je veux des Rafale.”
Qui va financer les Mistral égyptiens ?
Le X25, une arme semi-automatique intelligente à munitions « airburst »
C’est une innovation testée par l’US Army, et qui provient d’une société plutôt connue pour ses réalisations dans le domaine aéronautique et spatial. La société Orbital ATK, qui est quand même un producteur reconnu de munitions de petit calibre et de systèmes d’armes incluant des missiles, vient d’annoncer le test de son nouveau fusil X25, capable de neutraliser des adversaires cachés derrière un mur, ou enterrés dans des caches.
Le X25 est une arme semi-automatique, dénommée CDTE pour « Counter Defilade Target Engagement ». D’un calibre de 25mm, le fusil possède une portée maximale de 500 à 600m, et est construit en matériaux composites. Mais sa principale caractéristique est d’utiliser des munitions de type « airburst ».
Le principe ? Il s’agit d’une munition « intelligente » de 25mm, qui est programmée pour exploser après un temps de vol donné, par exemple 3 ou 4m au-dessus d’un adversaire, neutralisant ce dernier par un effet de souffle et la production d’éclats sur 360 degrés. Le tir est coordonné avec le laser permettant de calculer la distance à la cible (le « temps de vol » étant calculé par les rotations subies par la munition dès la sortie du canon).
L'opération en Syrie oblige les usines d'armement russes à un rendement accru
Les employés de la corporation "Armement tactique de fusée" sont passés en travail à trois postes en raison d'une demande accrue de livraisons d'armements liée à l'opération en Syrie.Les forces navales russes ont également acheté d'urgence aux armateurs turcs huit bâtiments de transport afin de livrer des frets à Tartous (ville dans l'ouest de la Syrie), les engins russes de débarquement ne parvenant plus à s'acquitter de leur charge.
Les bâtiments récemment achetés ont été enregistrés dans les listes des navires auxiliaires et ont obtenu un statut militaire, déclare un média russe, se rapportant à une source dans l'industrie de l'armement.
La Russie mène depuis le 30 septembre une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad.
Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI. Le 7 octobre, quatre navires de la Flottille russe de la mer Caspienne ont aussi tiré des missiles contre des sites de l'EI.
Ayant perdu la plupart de leurs armes et matériels sur la ligne de contact avec les troupes syriennes, les terroristes essuient des pertes considérables et changent de tactique en se réfugiant dans les habitations. Plusieurs groupes faisant partie de l'EI sont déjà prêts à quitter la zone des hostilités.
BTR-82A 8x8 armoured enters in service with the Russian 45th Specialized Airborne Brigade
"At this moment, the brigade is entering newest samples of automobile and armored technologies in its tables of equipment," he said. "Take for instance the BTR-82A, a most powerful fire weapon that ensures duly performance of tasks by the special assignment units."
Also, special assignment units of the Airborne Troops are getting new light armored cross-country vehicles for cruising unknown terrain. "These vehicles can be airlifted for supporting the operations of specialized forces and for airdropping."
The BTR-82A is an upgraded version of the BTR-80A wheeled armored vehicles. Compared with the original model, it has a much higher degree of protection and a new radio station with TRONA-1 topographic navigation system and satellite channels for obtaining navigational data is installed on it.
The firepower of the BTR-82A is increase by the use of a new unified fighting module with electric drive armed with one 2A72 30mm cannon coupled with a 7.62 mm machine gun. The turret is fully stabilized on the two axes and fitted with new sights. The BTR-82 can fire on the move in day and night operations.
The BTR-82A is more protected than the basic version of BTR-80A. The vehicle is fitted with a reinforced multi-layer floor which provides protection against mines and improvised explosive devices (IEDs).
Ukraine defense industry develops OVOD new concept of armour modules for all-terrain vehicles
This vehicle concept is based on armoured modules which be easily integrated on a wide range of all-terrain vehicles as the GAZ-66, ZIL-131, URAL-375, MAZ) but also to foreign chassis motorized with Diesel engine.
The vehicle shows at "Arms and Security 2015", the defense fair in Ukraine has received the name of "Ovod".The vehicle presented for the first at this event was based on GAZ-66 chassis. The GAZ-66 is a Soviet and later Russian 4x4 a off-road light military truck produced by GAZ, but the armour kit can be dapted to other vehicles in a short time (from 30 minutes to several hours).
The armour provides a protection for the crew against firing of small arms 7.62mm caliber and shell splinters. The front of the vehicle is dedicated for the crew with two seats, with one single hatch on the top of the compartment. The troops compartment is at the rear of the vehicle with one single door in the middle on each side.
The roof of the vehicle is fitted with small weapon station which is armed with a 12.7mm heavy machine gun.
Multifunctionality, the possibility of quick upgrade, maintainability and the possibility of large-scale production are the main advantages of this new project. According representative of the Company, SE “Zhytomyr armored plant” can produce more than 1,100 units per year.
Russia will supply six battalions of Russian-made S-400 air defense missile systems to China
Rosoboronexport, the Russian state agency for export of armament will supply S-400 air defense missile systems to China without delays, Anatoly Isaikin, Rosoboronexport Director General, confidently stated today, October 27, 2015. According to the Time of India, China has ordered no fewer than six battalions of S-400 with a total value US$ 3 billion. The first S-400 systems for China are scheduled for delivery in 2017.
Mais que font les navires russes près des câbles sous-marins utilisés pour les télécommunications?
Il aura suffi, la semaine passée, d’une rupture du câble sous-marin reliant Annaba (600 km à l’est d’Alger) à Marseille pour provoquer une panne géante d’Internet en Algérie pendant plusieurs jours, 80% des abonnés du pays n’ayant plus aucun moyen de se connecter à la « Toile ».
C’est dire si ces câbles sous-marins par lesquels transitent les paquets de données d’Internet ont leur importance stratégique. D’autant plus quand l’on sait que les économies des pays occidentaux reposent chaque jour davantage sur les technologies de l’information.
Or, selon le New York Times, qui rapporte des confidences faites par des responsables du Pentagone, « les sous-marins et autres navires espions russes opèrent de plus en plus à proximité » de ces câbles sous-marins. Et ce niveau d’activité serait comparable à celui qui fut observé pendant la Guerre froide.
Reste à en connaître la raison. « Je suis inquiet à propos de ce que font peut-être les Russes », a affirmé le contre-amiral. Frederick J. Roegge, le commandant de la flotte américaine de sous-marins dans le Pacifique, en réponse à une question sur un possible sabotage de ces câbles sous-marins.
« Il serait inquiétant d’entendre qu’un pays trafique des câbles de communication », a, de son côté, déclaré le commandant William Marks, un porte-parole de la marine américaine, sans entrer dans les détails (classifiés).
En 1971, l’US Navy avait découvert, en mer d’Okhotsk, au nord du Japon, l’existence d’un tel câble, utilisé pour les communications de la flotte du Pacifique soviétique. C’est ainsi que, grâce au sous-marin USS Halibut, des renseignements importants furent collectés dans le cadre de l’opération Ivy Bell. Depuis, la marine américaine dispose de l’USS Jimmy Carter, qui assure le même profil de mission.
Les Russes cherchent-ils à en faire autant? Pour le Pentagone, ce serait un moindre mal… car la Russie est suspectée plutôt de préparer l’éventuel sabotage de ces câbles de fibres optiques en eaux profondes, là où il serait compliqué de les réparer, et de couper ainsi toutes les communications. Et cela, en cas de tension diplomatique ou de crise grave.
Une autre possibilité, qui n’exclut pas la précédente, est que les Russes cherchent à localiser les câbles sous-marins utilisés par l’armée américaine. Si les autres sont connus (ils suivent les même tracés que ceux déjà posés à partir des années 1860), ceux qui servent aux communications militaires sont cachés.
Quoi qu’il en soit, un navire russe suscite plus particulièrement les agences de renseignement : il s’agit du Yantar, un bâtiment présenté comme un bâtiment de recherche océanographique. Selon des responsables de l’US Navy, il disposerait de véhicules sous-marins ayant la capacité de couper les câbles. Vrai ou pas, il n’en demeure pas moins qu’il est surveillé de près par satellite… Et que ces mouvements paraissent suspects
Northrop Grumman to Build Air Force Bomber — But Don’t Expect to See It Soon
Northrop Grumman will build the Air Force’s new stealth bomber, which will be one of the most futuristic planes ever built — and for a while, at least, among the most secret.
On Tuesday, the service announced the winner of the contract to develop the Long Range Strike-Bomber, a deal that includes options to buy the first five production lots, totaling 21 of a planned 100-plane fleet. The independent cost estimate for this development phase is $23.5 billion (in today’s dollars), and the Air Force is aiming to bring that down, said William LaPlante, the service’s acquisition head. Service officials have estimated the total value of the program at $80 billion.
The winner beat out a Boeing-Lockheed Martin team.
“The Long Range Strike-Bomber will support America’s defense strategy by forming the backbone of the Air Force’s future strike and deterrent capabilities,” Defense Secretary Ashton Carter said at a Pentagon briefing Tuesday announcing the winner.
The LRS-B, which will be the military’s first bomber since the B-2 was built in secret in the 1980s, is coming together under a similar veil of secrecy. On Tuesday, the Pentagon released an independent cost estimate of $564 million per aircraft ($511 million in 2010 dollars), down from an earlier estimate of $606 million ($550 million in 2010 dollars), but the actual budget remains classified. The Air Force declined even to release an artist’s conception from the winning bid.
“You can always argue it’s too classified or not classified enough, but the simple idea behind the classification of the program is we need to preserve, as long as we can, the advantage of what we’re doing so that adversaries can’t already be trying to build defenses against it,” LaPlante told reporters last Wednesday.
Some have called the plane the B-3, but Air Force officials said that has not been decided yet. Even when the plane flies at an airshow for the first time, it, like most military aircraft, will have certain equipment that will remain classified.
LaPlante dropped just one hint: “We’re going to do something that, as far as we know, has never been done before on a major platform.”
Israel’s all-inclusive F-35I deal doesn’t grant full tech access
Despite the Lockheed Martin F-35 programme’s “unique relationship with Israel,” the country has not been granted unfettered access to every component on the 33 aircraft it intends to purchase.
Tel Aviv is demanding much from the joint programme office (JPO), including a local maintenance, repair and overhaul facility and pilot and maintainer training with full-motion simulators, even though those types of capabilities are being centralised at planned regional F-35 centres in America, Asia and Europe.
The Israeli Air Force has relative freedom to upgrade, modernise and weaponise its Boeing F-15s and Lockheed Martin F16s, and will have extended access to F-35 hardware, but there are still some aspects of the aircraft that will remain off limit, according to the US programme director.
“It is a true statement that some portions of the F-35 are not releasable to any partners or customers on the F-35, not uniquely Israel,” says F-35 JPO head Lt Gen Christopher Bogdan. “Only the US services and US industry can do certain things on the airplane. That’s not unique."
"[With Israel], is if there’s anything unique to put on the airplane, if we can let you do it we will, and if not we’ll work it, in your country or in the US. Israel should be able to do anything it wants to the airplane, sometimes with our help and sometimes not.”
Bogdan’s comments were delivered at the US Navy’s F-35 test site at Naval Air Station Patuxent River in Maryland, where defence secretary Ash Carter and Israeli defence minister Moshe Yaalon were due to hold a joint press conference until the meeting was scrubbed to poor weather.
The flexibility afforded Israel extends weapons testing, with Bogdan confirming the country will have the ability to trial its own indigenously produced weapons at home.
Additionally, Israeli F-35Is will come equipped with Tel Aviv’s own choice of command-and-control, radio and electronic warfare systems, says Bogdan.
“Israel has a bilateral relationship with US on the airplanes they’re going to buy,” he says. “They can uniquely set their own requirements, and we will meet their requirements.”
Regarding follow-on modernisation of the F-35, which is due to start in 2019, Bogdan says mounting requirements from the 14 Lightning II customers could make the “Block 4” project unaffordable without a more realistic rephasing. He says Israel can choose its own upgrade package for its F-35s, but the timing and number of items ultimately depends on how much the country is willing to pay and wait.
Bogdan reiterated that US policy prevents the sale of F-35s to any Middle East nation besides Israel, and that policy will remain in place for the “foreseeable future”. The first two F-35Is are on track to arrive in Israel in December 2016, he says, and the balance of the 33-aircraft order arrive over the next three or four years.
Inde & Russie : une signature pour T-50 début novembre ?
La Russie et l'Inde semblent être arrivés à la phase finale des négociations en vue du lancement et de l’acquisition de l’avion de combat Sukhoi T-50 PAK-FA. Le ministre indien de la défense Manohar Parrikar se rendra en Russie, le 2 novembre prochain et occupera la place de co-président de la Commission intergouvernementale russo-indienne pour la coopération militaro-technique. Au menu de cette rencontre plusieurs coopérations en matière de matériel militaire dont l’avion de combat Sukhoi T-50.
Fin juillet, Manohar Parrikar a annoncé que l'Inde avait investi plusieurs milliards de roupies conjointement avec la Russie, du chasseur polyvalent T-50 (PAK FA) de cinquième génération, connu en Inde comme le FGFA. En parallèle, la Russie et l'Inde ont mis au point une esquisse préliminaire de l'appareil destiné à l’exportation. La version du T-50 destinée à l’exportation offrira diverses possibilités d’équipements à choix pour le client.
Les livraisons duT-50 aux forces aériennes indiennes doivent débuter 94 mois après la signature du contrat, mais ce dernier n'est pas encore signé. Selon le ministère russe de la Défense, les premiers avions seront livrés à l'armée russe en 2018.
Le Sukhoi T-50 (PAK-FA) :
Le Sukhoi T-50 PAK-FA (Perspektivny Aviatsionny Kompleks Frontovoy Aviatsii) trouve son origine dans les années 1990, lorsque la Russie décide de lancer deux programmes, afin, de remplacer les MiG-29 et les Su-27. L’un concernait un biréacteur lourd, l’autre un monoréacteur léger. Le premier projet donnera naissance au Sukhoi S-37 «Berkut» et l’autre au MiG 1.44.
Sukhoï sera en définitive choisi sur la base de son démonstrateur le 26 avril 2002, évinçant MiG. C’est le lancement du programme PAK-FA. L’Inde est devenue un partenaire financier à 50% et apporte son expérience dans le domaine de l’informatique et des matériaux composites. L’avion disposera également d’un OSF et d’une fusion des données. Le moteur choisit est le NPO Saturn 117S de 14,5 tonnes de poussée.
Le T-50 sera doté du radar AESA SH121du T-50 développé par le centre INPI Tikhomirov, ce radar fonctionne en bande X (N036B) comprend également deux antennes en bande L implantées dans les bords d'attaque de voilure (N036L) et dispose d’éléments internes basés sur l'arséniure de Gallium, couplés à des technologies en nano-hétérostructures. Les russes confirment l’incorporation de modules à électroluminescentes (AESA MMIC). De plus, l’avion devrait être doté d'une suite optronique Atoll KS 101 qui comprend un système optronique de surveillance et d'alerte fonctionnant dans l'ultra violet sur 360° couplé à un système DIRCM (Direct Infrared Counter Measures, un système d'aveuglement des senseurs infrarouge des missiles).
Finland to begin HX fighter project to replace F/A-18 aircraft fleet
The Finnish Defence Forces have received a mandate from the Ministry of Defence (MoD) to start the HX fighter project, in a bid to replace the operational capability of the Air Force's F/A-18 aircraft.
Finland's F/A-18s are set to complete their lifecycle by 2025.
According to Finland MoD, the country's defence forces are required to replace the capabilities provided by the Hornet fleet by the end of the 2020s.
Under the HX fighter project, the country is seeking to purchase multi-role fighters as proposed by the working group assigned to assess the replacement options in June.
Possible candidates featured in the report include Saab's Gripen, Dassault Aviation's Rafale, Boeing's F/A-18 Super Hornet, Lockheed Martin's F-35, and the Eurofighter.
Nasdaq earlier reported, citing Finnish defence officials, that the country is planning to buy either US or European-made warplanes that would cost approximately €10bn ($11.23bn).
The current fleet of Hornet aircraft is capable of engaging with land and sea-based targets in addition to its capacity to support intelligence, surveillance and C2 systems in the Defence Forces.
The new fighters would give airborne capabilities that are capable of preventing a possible aggressor from using military force against Finland, the MoD stated.
The project will require separate funding as the replacement is not possible within the framework of the current defence budget.
The parliament will decide on the funding under its budgetary authority, the MoD said.
Airbus Helicopters se prépare à un futur contrat en République Tchèque
Le 28 octobre, Airbus Helicopters a signé un protocole d’accord avec LOM Praha dans le domaine de la maintenance, réparation et révision d’hélicoptères. Le MoU comprend également des services de personnalisation ou encore de formation.
Ce futur partenariat s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres en cours du ministère de la Défense tchèque qui souhaite se doter d’hélicoptères multirôles légers qui lui permettraient de moderniser ses flottes de Mi-24 (17 appareils) et Mi-8/17 (25 appareils), à horizon 2017-2018. Cette acquisition concernerait dans un premier temps 12 hélicoptères. Ce nombre pourrait par la suite passer à entre 30 et 35 appareils, le budget du ministère de la Défense ayant été revu à la hausse.
La location serait privilégiée pour les différentes acquisitions, un procédé déjà utilisé par le ministère tchèque de la Défense qui exploite actuellement 14 Gripen C/D appartenant à la Suède. D'ailleurs, le gouvernement tchèque a déjà soumis un appel d'offres à la France, aux États-Unis et à l'Italie fin juin. Ces derniers devaient présenter leur offre avant la première moitié de septembre.
LOM Praha est détenu par l’État tchèque et est spécialisé dans la maintenance, la formation, la réparation, la révision et la modernisation des avions et hélicoptères, ainsi que dans des solutions de formation pour l'OTAN.
Des soldats allemands s’entraînent à la guerre urbaine en Israël
Il s’agit du plus grand exercice militaire conjoint de l’histoire commune des deux pays
L’armée allemande et l’armée israélienne ont effectué un exercice conjoint de combat en milieu urbain, rapporte le journal israélien Haaretz. Long de trois semaines et se terminant vendredi, il s’agit du plus grand exercice qui ait eu lieu entre les deux nations.
Plus d’une centaine de soldats allemands sont arrivés en Israël, à la base militaire de Tzeelim dans le sud du pays. L’Allemagne a envoyé des soldats d’infanterie, des soldats du corps de logistique ainsi que 5 véhicules militaires.
La ministre allemand de la Défense, Ursula Von Der Leyen, avait annoncé durant sa visite en mai en Israël que les liens sécuritaires les plus proches de son pays étaient avec Israël. Berlin a vendu 5 sous-marins à Israël et le sixième est déjà en route.
Les 110 soldats allemands de la 1ère division Panzer ont été accompagnés du vice-commandant de division, le général de brigade Ernst-Peter Horn. Lors de sa visite au musée Yad Vashem, il a indiqué avoir ressenti une obligation de visiter ce musée de la Shoah pour sa première visite dans le pays.
L’exercice militaire avait pour but de partager les expériences des deux infanteries. “Nous avons engrangé de l’expérience au cours des dix dernières années, en Afghanistan et au Kosovo”, a déclaré Horn. “L’armée israélienne a aussi de l’expérience.”
Les militaires ont pu découvrir les méthodes opérationnelles de leurs homologues. “Cela ne veut pas dire que nous allons modifier nos méthodes mais c’est toujours bien d’évaluer les choses et voir des choses différentes”, explique Horn.
Les Allemands étaient impressionnés par les troupes israéliennes estimant que les deux armées ont le même niveau de professionnalisme.
Cette visite intervient sur fond de tensions en Israël et en Cisjordanie suite à la vague d’attentats terroristes. L’exercice, prévue de longue date, n’a toutefois pas été annulé.
Les soldats ont visité la capitale israélienne et ont également été invités chez les familles des soldats israéliens pour le repas de shabbat (dîner traditionnel du vendredi soir). “Je ne savais pas à quoi m’attendre mais finalement, ce n’était pas tellement différent que dans ma famille”, témoigne un des soldats allemands.
Cet exercice a eu lieu 50 après la normalisation des relations entre les deux pays.
Exercice Trident Juncture 2015 : l’OTAN gonfle les muscles
Depuis une semaine, plus de 36 000 soldats issus de 28 nations membres de l’OTAN et 9 pays partenaires sont engagés dans le plus grand exercice militaire allié de la décennie. Mobilisant plus de 140 avions, 7 sous-marins et 60 navires, Trident Juncture 2015 (TJ15) aura lieu jusqu’au 6 novembre prochain en Espagne, Italie et au Portugal. À ce titre, il s’agit du plus vaste exercice militaire allié depuis « Strong Resolve », mené en 2002 en Pologne et en Norvège.
Trident Juncture répond à quatre objectifs majeurs pour les forces de l’OTAN, à commencet par tester et certifier le « Joint Force Command Force Brunssum », état-major situé aux Pays-Bas et appelé à prendre les commandes de la force de réaction de l’OTAN (NRF) en 2016. TJ15 servira également à tester la nouvelle « Very High Readiness Joint Task Force » (ou VJTF). Fer de lance de la NRF, la VJTF doit assurer le déploiement d’une brigade de combat de 5000 hommes en l’espace de quelques jours. Enfin, cet exercice d’envergure permettra aux forces engagées de s’exercer aux missions ISR conjointes en utilisant les technologies de pointe en usage dans les armées alliées ; ainsi que d’améliorer l’interopérabilité des forces spéciales et la réalisation d’opérations maritimes complexes.
Les forces armées françaises participent à cet exercice considéré comme « indispensable à l’entretien et au perfectionnement de notre capacité d’engagement en interalliés », rappelle le ministère de la Défense. Ainsi, les composantes aériennes, navales et terrestres seront présentes, grâce au déploiement de 3 Mirage 2000-5, un détachement de défense aérienne [oeuvrant sur Crotale NG et SAMP/T], un détachement TOC APOD, la frégate légère furtive Surcouf, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme et le chasseur de mines tripartite Sagittaire, » précise le ministère de la Défense. L’armée de Terre est particulièrement attendue pour son expertise en matière de soutien logistique opérationnel, et prendra à ce titre le commandement d’une unité multinationale de soutien pétrolier composée d’unités lituaniennes, américaines, britanniques, espagnoles et italiennes et armée par le SEA. Une section de soldats français spécialisés en matière de guerre électronique opérera également au sein du « Joint Electronic Warfare Core Staff », basé en Grande-Bretagne.
Rappelons que la France, par l’intermédiaire du Général Denis Mercier, est en charge de l’un des deux commandements majeurs de l’OTAN, à savoir le Commandement allié Transformation (SACT). En charge de l’amélioration des missions d’entraînement et des capacités, et de la mise en place des doctrines communes aux pays membres, le Général Mercier et le SACT sont donc à la fois au cœur et à la base d’un exercice tel que TJ15.
Certes, l’engagement de la France au sein de ces manœuvres reste modeste, mais il reste symboliquement fort pour un pays dont l’engagement opérationnel soutenu sur les théâtres d’OPEX et national nécessité la mobilisation de l’ensemble de ses forces vives.
Chinese cadets start using JL-9 advanced jet trainer
The Chinese air force has introduced the Guizhou JL-9 advanced jet trainer at its aviation university.
The aircraft, also designated the FTC-2000 Mountain Eagle, started training cadets on 18 October, according to a brief statement on the web site of the Chinese defence ministry.
It adds that the type, which replaces the Chengdu JJ-7 jet trainer (a twin-seat variant of the MiG-21 based F-7), was first introduced to the air force in 2011.”
The statement adds that the type is suitable for preparing pilots for aircraft such as the J-7, Shenyang J-8, Chengdu/Pakistan Aeronautical Complex JF-17, and Sukhoi Su-27.
The JL-9 is powered by a Guizhou Liyang WP-13 turbojet equipped with an afterburner.
A flyer about the FTC-2000 distributed at the 2012 Air Show China in Zhuhai states that the type can sustain a maximum G-load of 8G, and can reach an maximum airspeed of Mach 1.5.
The aircraft has five hard points, of which three can carry fuel tanks, and a 23mm cannon.
Les Brésiliens prennent en main le TCD Siroco
Pour la première fois depuis le mois de juin, le transport de chalands de débarquement Siroco a repris la mer. Et cette fois, c’est avec les marins brésiliens à bord. Le bâtiment, qui a appareillé de la base navale de Toulon le 26 octobre, a débuté une série de sorties destinées à la formation de son futur équipage. Car, même si la France n’a toujours pas officiellement communiqué sur le sujet, le bâtiment va bel et bien être cédé au Brésil. Alors que les premiers militaires brésiliens sont arrivés en France dès le mois de septembre, le gros du futur équipage a récemment rallié Toulon. Ils sont aujourd’hui 180 à bord, encadrés par des marins français et les formateurs de DCI Navfco.
Le Siroco, qui devrait être rebaptisé Bahia, doit rejoindre le Brésil d’ici la fin de l’année. Et le dernier TCD français ne partira pas seul puisque le chaland de débarquement d’infanterie et de chars (CDIC) Hallebarde a été vendu avec.
Bahrain shows interest to purchase Russian Pantsir-S1 short-range air defense system
Russia and Bahrain may sign an intergovernmental agreement on military cooperation in 2016, Russian Ambassador to Bahrain Vagif Garayev said on Wednesday, October 28, 2015.
Both parties have almost agreed the text of the document," he said.
The document, which both countries are preparing, should lay the basis for intergovernmental security cooperation. In particular, the document focuses on such issues as the training of peacekeeping forces and military personnel, visits of official military delegations and the joint struggle against global terrorism.
The agreement is expected to be signed as early as 2016.
It was reported earlier that Russia and Bahrain had signed an intergovernmental agreement on military and technical cooperation.
In 2014, Bahrain became the first foreign state to purchase the Russian-made anti-tank missile system Kornet-EM. Bahrain also showed interest in purchasing the Russian-made antiaircraft missile-gun system Pantsir-S1.
The Pantsir-S1 (SA-22 Greyhound NATO code name) is an air defense missile-gun system designed to protect vital small-size and big military areas, industrial targets and land forces units and reinforced the air defense units responsible for the protection of troops and military installations against precision-guided air attack from low and extreme low altitudes.
The armament of Pantsir-S1 consists of twelve 57E6 surface-to-air guided missiles and two 2A38M30-millimetre automatic guns developed from the two-barreled 30mm GSh-30 gun.
GDLS UK completes LAV Demonstrator’s and Ocelot’s 650-mile Tactical Road Move
General Dynamics Land Systems UK completed the 650-mile Tactical Road Move, in under 24 hours, on the 23 October. The vehicles covered the distance between Plymouth and Inverness, making the necessary stops throughout the trip. The aim was to prove the vehicle’s capability in meeting modern warfare grueling demands.
"La Chine n'a pas peur de faire la guerre aux Etats-Unis"
Le navire américain USS Lassen en Mer de Chine, le 12 mars 2015.
afp.com/MC1 Martin Wright
La Chine a réagi après l'entrée d'un navire de guerre américain dans les eaux entourant une des îles revendiquées par Pékin, dans l'archipel disputé des Spratleys.
La Chine menace. L'envoi par Washington d'un navire de guerre aux abords d'îlots disputés en mer de Chine méridionale a suscité mercredi une vive réaction des médias officiels chinois. Pékin a toutefois gardé un ton relativement mesuré, mais a laissé certains médias et internautes réclamer une réponse plus musclée.
Un îlot artificiel controversé
Les Etats-Unis ont envoyé mardi un destroyer à moins de 12 milles d'îlots artificiels construits par Pékin sur des récifs de l'archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale. Cette zone est également revendiquée par les pays voisins, dont les Philippines, alliées de Washington, le Vietnam, la Malaisie et Brunei. Mais Pékin revendique sa souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine.
L'archipel des Pratleys, disputée par plusieurs pays (Google Maps)
L'archipel des Pratleys, disputée par plusieurs pays (Google Maps)
Google Maps
Les autorités chinoises ont convoqué, pour le sermonner, l'ambassadeur des Etats-Unis. "Le gouvernement chinois défendra résolument sa souveraineté territoriale et ses intérêts maritimes, et la Chine fera tout ce qui est nécessaire pour s'opposer à des provocations délibérées de la part de tout autre pays", a déclaré mardi le vice-ministre des Affaires étrangères, Zhang Yesui, à l'ambassadeur américain, selon l'agence Chine nouvelle.
La presse chinoise plus virulente que le gouvernement
Le Global Times, proche du Parti communiste chinois et connu pour son ton nationaliste, a lui aussi haussé le ton, dans un éditorial: "Face au harcèlement des États-Unis, Pékin devrait traiter avec Washington avec tact mais aussi se préparer au pire. La Maison Blanche doit savoir que la Chine, même si elle ne le souhaite pas, n'a pas peur de faire la guerre aux États-Unis dans la région, qu'elle est déterminée à protéger ses intérêts et la dignité nationale." Mais le journal a dans le même temps dédramatisé : "Si nous nous montrons humiliés et protestons avec colère, alors les Etats-Unis auront atteint leur objectif, qui est de nous contrarier", a averti le journal. "Ce navire américain qui vient fanfaronner, considérons-le pour ce qu'il est : un tigre de papier", a-t-il ironisé.
Sur les réseaux sociaux, les internautes, exigent une réponse plus ferme : "Le président chinois Xi Jinping vient à peine de faire une visite de courtoise aux Etats-Unis (fin octobre), et sitôt le dos tourné, voilà les Américains qui envoient leur navire!", s'étonne l'un d'eux. "La Chine peut-elle se contenter de déblatérer ?", s'interrogeait un autre, avant de proposer une mesure radicale: "Détruisons tout navire de guerre américain qui approche !" "Pourquoi ne pas répliquer ?", se demandait un autre commentateur, philosophe: "Ce ne sera pas la fin du monde!" Les Américains "sont à notre porte. Se contenter de les dénoncer à nouveau est vain", a estimé ainsi un autre internaute, reflétant la tonalité générale des milliers de messages postés sur le réseau social Sina Weibo.
Washington: "Nous le ferons à nouveau"
En face, les Etats-Unis ont réaffirmé leur intention d'envoyer d'autres navires de guerre dans la même zone, a affirmé l'un de ses responsables mardi soir. "Nous le ferons à nouveau", a-t-il averti. Nous naviguons dans les eaux internationales quand et où nous le décidons."
Les alliés des USA impuissants face à la guerre électronique russe
Au cours d'exercices communs en Europe de l'Est, les militaires américains ont dû reconnaître que le matériel de transmissions qu'ils fournissent aux alliés était vulnérable face aux technologies russes.
Les tout nouveaux systèmes russes de guerre électronique permettant d'intercepter les signaux de l'ennemi et de les brouiller représentent un sérieux défi pour les armées des alliés américains qui organisent des manœuvres en Europe de l'Est, écrit le Wall Street Journal se référant à des militaires américains.
Les technologies à disposition des forces russes permettent non seulement d'identifier la source des émissions de signal de l'ennemi, mais également de mieux masquer leurs propres transmissions, ce qui permet de ne pas dévoiler les déplacements de troupes russes, écrit le quotidien.
D'après les représentants de l'armée américaine suivant le déroulement des exercices en Lituanie, la protection des communications représente la principale difficulté. En l'absence d'une telle protection, les alliés ne peuvent pas dire sur les ondes leur localisation où celle du commandement. Au final, les Américains ont dû envoyer dans les unités russes leurs sergents et envoyer des cryptages par leur biais.
Comme le rapporte le WSJ, les technologies de transmissions américaines permettent d'effectuer des communications d'un très haut niveau de confidentialité, mais en raison des restrictions portant sur l'exportation, ces transmetteurs ne peuvent pas être fournis aux alliés, c'est pourquoi ils reçoivent des modèles plus basiques.
Selon le journaliste du WSJ Julian Barnes, les politiciens américains craignent que les technologies plus avancées tombent entre les mains des "agents russes", par conséquent ils s'opposent à la levée de cette restriction. Alors que la mise au point des systèmes de transmissions efficaces dont les alliés pourraient se servir est loin d'être terminée.
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