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La patrouille de France survole le SNA Améthyste
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L'USAF veut réduire le nombre d'opérateurs par drone
L'armée de l'air américaine emploie de manière continue 60 drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), Reaper et Predator, mobilisant en permanence près de 2 000 pilotes et opérateurs. Un chiffre trop important pour l'USAF dont les équipages sont sous pression. Ces dernières années, les contraintes budgétaires ont forcé celle-ci à prioriser la modernisation des drones plutôt que le recrutement de nouveaux pilotes.
Mais l'Air Force pense avoir trouvé la solution. Chaque appareil en vol mobilise actuellement deux personnes : un pilote et un opérateur des systèmes embarqués. La solution est donc de n'avoir plus qu'une seule personne qui serait à la fois pilote et opérateur.
"Il y a certainement des missions que nous pouvons aujourd'hui faire avec une seule personne qui s'occuperait à la fois de l'appareil et des senseurs, si nous repensons l'architecture des stations au sol qui les contrôlent", a déclaré le 28 octobre lors d'une conférence organisée par l'AUVSI (Association for Unmanned Vehicle Systems International) le Lieutenant Colonel Robert Otto, chef adjoint du personnel pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance. Les cockpits pourraient donc être repensés pour une seule personne. En cas de besoin, un second opérateur pourrait cependant compléter l'équipage.
L'automatisation des phases de décollage et d'atterissage disponible pour les Reaper Block 5 et les Predator permet déjà d'alléger la charge de travail des équipages.
L'USAF voit deux intérêts à cette réorganisation :
Pallier le manque de pilotes, dû en grande partie à un fort taux de départs. D'autant qu'en juillet dernier, le DoD avant annoncé un plan pour accroître le nombre de patrouilles aériennes armées effectuées par les UAV pour les quatre prochaines années. Pour alléger la charge de travail de l'USAF, il a été demandé en juillet à différentes structures de participer à des patrouilles quotidiennes. L'Army doit effectuer entre 10 et 20 vols quotidiens, 10 vols pour le commandement des opérations spéciales et 10 pour des opérateurs privés.
À plus long terme, le Lieutenant Général Otto pense que la réorganisation permettrait de résoudre le problème du faible emport d'armes du F-35. L'idée serait de faire opérer un F-35 avec un drone qui jouerait le rôle de mule des airs.
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Record d'endurance pour un Reaper Français
L'Etat Major des armées a annoncé ce matin, que pour la première fois, un drone français a effectué une mission de plus de 25 heures. Ce record a été battu par un MQ-9 Reaper déployé à Niamey dans le cadre de l'opération Barkhane.
Selon General Atomics, qui a développé et qui produit le drone Moyenne Altitude Longue Endurance (MALE) Predator B (Baptisé MQ-9 Reaper dans l'US Air Force et en France), l'endurance maximale de l'appareil est de 27 heures.
La France déploie des drones Reaper Block-1 dans le Sahel depuis janvier 2014. Deux vecteurs étaient initialement disponibles, un troisième a été réceptionné cette année. L'armée de l'Air dispose donc maintenant d'un système complet composé de trois vecteurs et deux cockpits.
A Niamey, la France opère ses drones Reaper en collaboration avec du personnel de General Atomics. Les spécialistes américains sont chargés du décollage et de l'atterrissage des drones ainsi que de l'entretien des véhicules. A terme les pilotes français devraient être aussi formés à ces phases de départ et de retour des missions. Il faudra par contre attendre l'arrivée des Reaper Block-5 pour que les appareils puissent être "européanisés" et que les mécaniciens français puissent intervenir dessus.
Au deuxième semestre 2016 la France réceptionnera un second système qui sera toujours au standard Block-1. Un troisième et un quatrième systèmes devraient être commandés après 2017, directement au niveau block-5. Les deux premiers systèmes pourront alors être portés à ce standard.
L'armée de l'Air n'a pas voulu commenter la future affectation du prochain système Reaper français. Cependant les véhicules ne sont pas certifiés pour le vol en France. Le contrat actuellement signé avec General Atomics ne concerne que Niamey. Il faudra donc négocier un nouveau contrat si les véhicules sont déployés sur un autre théâtre.
En plus des drones Reaper, l'armée de l'Air emploie des drones Harfang plus anciens, présents en Afrique depuis l'opération Serval.
Les véhicules pilotés à distance français servent principalement à l'observation et à la surveillance. Ils peuvent par exemple être employés pour des ouvertures de routes. Leur principal atout et la permanence sur zone comme le prouve ce vol de 25h.
Les drones Reaper ne sont pas armés (Les Harfang non plus). Ils embarquent des charges utiles pour effectuer de l'imagerie radar tous temps, du suivi de cibles mobiles au sol, de l'imagerie infrarouge et de l'imagerie optique. Les Reaper et les Harfang peuvent également effectuer des illuminations laser, c'est à dire de la désignation de cible au profit de chasseurs. Plus rapide, volant plus haut que les Harfang, les Reaper sont une vraie plus value pour les forces françaises déployées en Afrique.
Pour l'heure les drones français sont pilotés depuis Niamey. Mais l'armée de l'Air dispose d'ores et déjà d'une capacité de pilotage des drones Harfang depuis la France. La possibilité de contrôler les Reaper depuis la métropole est également à l'étude. Cette mesure permettrait notamment de relâcher la pression sur les équipages qui sont très sollicités.
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L'Inde recevra les armes russes les plus performantes
Le ministre indien de la défense Manohar Parrikar se rendra en Russie, le 2 novembre, et occupera la place de co-président de la Commission intergouvernementale russo-indienne pour la coopération militaro-technique.
A l'aube de la visite du ministre indien de la défense en Russie, des médias indiens prévoient la conclusion d'une série d'importants accords dans le domaine de la coopération militaro-technique. Parmi eux figurent des livraisons à l'Inde de BMP-2 russes, véhicules blindés de transport de troupes, la modernisation des avions de transport militaires des forces armées indiennes IL-76 et IL-78, des livraisons directes ainsi que la construction de licence, en Inde, d'hélicoptères Ka-226T.
La marine indienne nourrit également de grands espoirs. Des négociations sont prévues sur le crédit-bail d'un deuxième sous-marin nucléaire d'attaque. La Russie pourra également débuter la construction pour l'Inde des sous-marins 877 ainsi que proposer à l'Inde de nouvelles armes navales, a souligné dans une interview à Sputnik Konstantin Sivkov, membre-correspondant de l'Académie russe des missiles et des sciences de l'artillerie.
Des experts sont de même persuadés qu'au menu figureront en outre l'achat par l'Inde de systèmes de défense antiaérienne et antimissiles mobiles russes S-400 ainsi que l'achat d'avions de chasse polyvalents de cinquième génération Т-50.
Cependant, la question de l'achat direct des Т-50 sera soulevée, même sans attendre la réalisation d'un projet conjoint avec la Russie sur l'avion militaire de nouvelle génération, a confié sous couvert de l'anonymat un haut fonctionnaire du ministère indien de la défense à l'édition indienne Financial Express.
"Compte tenu de la situation actuelle dans laquelle les forces aériennes indiennes subissent une pénurie croissante d'avions de combat modernes, le gouvernement indien devrait prendre des décisions bien réfléchies avec une perspective stratégique à long terme. Il n'y a aucun doute que le T-50 sera un avion de chasse essentiel de la nouvelle génération".
D'après Economic Times, le Comité indien d'acquisitions de défense est prêt à allouer 50 millions de roupies indiennes (5.000 crores).
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APHS 2015 et Séminaire PME Défense, missions de charme pour les PME françaises
Les 26 et 27 octobre se tenait à Singapour la première édition du Séminaire PME Défense franco-singapourien, organisé conjointement par la DGA et Business France. Organisé à l’occasion des 50 ans de l’état singapourien, mais aussi et surtout pour renforcer la coopération en matière de technologies et équipements de défense, ce séminaire a permis à 50 entreprises françaises, dont 43 PME, d’interagir avec les partenaires locaux afin de tisser des liens durables.
L’enjeu est de taille, car avec 116 millions d’euros de matériel militaire acheté en 2014, Singapour reste dans le top 10 des pays importateurs de produits de défense français.
« Avec l’accélération des processus de changements technologiques, nous comprenons davantage l’importance de toucher à l’échelle mondiale les PME et start-up présentant des idées susceptibles de repousser les limites de la technologie. Cet évènement est une excellente plateforme pour les PME françaises et singapouriennes désireuses d’échanger leurs perspectives et de discuter de capacités futures en matière de technologies de défense, » a déclaré M. Tan Peng Yam, directeur exécutif de la « Defence Science and Technology Agency », équivalent singapourien de la DGA.
De son côté, l’Ingénieur Général de l’Armement Jacques Cousquer, directeur Asie-Pacifique de la DGA, a quant à lui insisté sur le fait que « Singapour et la France partagent une vision commune en matière d’innovation et depuis les années 1990, une coopération technologique à long terme. Les PME sont des partenaires clef de l’écosystème de défense français : elles sont au cœur de l’innovation et sont impliquées dans chaque étape de notre production. La première édition de ce séminaire est le forum idéal pour partager des idées avec l’écosystème singapourien et devrait conduire à de nouveaux sujets d’étude communs et de nouveaux programmes de coopération. »
Parmi les nombreux intervenants de ce séminaire, le cluster EDEN (European Defense Economic Network). Fondé en 2008, EDEN est depuis devenu un acteur incontournable de l’environnement de défense et sécurité français. Avec près de 130 PME adhérentes à ce jour, EDEN permet à ses membres d’échanger et de mutualiser leurs forces afin d’accroître leur visibilité et leur position concurrentiel sur les marchés français et internationaux. Un modèle séduisant pour les PME françaises, le groupement représentant désormais 9000 employés et un CA dépassant le milliard d’euros.
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Un dirigeable américain rompt ses amarres
Un dirigeable américain à enveloppe souple faisant partie du programme JLENS a rompu ses amarres dans la journée du 28 octobre. Stationné dans le Maryland sur la base d'Aberdeen Proving Ground, c'est à 15h54 que le blimp a pris son envol selon les autorités de la base. Il est alors parti en direction du nord et est monté jusqu'à 16 000 pieds. Il est finalement revenu au sol trois heures plus tard dans le comté de Montour, Pennsylvanie, à près de 200 kilomètres de son point de départ.
Deux F-16 de la Garde Nationale ont décollé du New Jersey pour suivre les évolutions de l'aérostat, et informer les autorités civiles afin de prévenir tout risque. Le porte-parole de la défense aérienne du territoire, le capitaine Scott Miller, a néanmoins précisé qu'à aucun moment il n'a été question de tirer sur le ballon pour le faire descendre. Même si la cavale n'a duré que quelques heures, cela a suffi pour mettre les médias et la toile en émoi. Un porte-parole de l'armée américaine a demandé à toute personne apercevant l'aérostat d'appeler le numéro d'urgence 911.
Les autorités ignorent ce qui a permis l'évasion aérostat, mais celles-ci ont déclaré qu'une enquête était en cours. Les raisons de son retour sur terre ne sont pas davantage connues. Le blimp s'est partiellement dégonflé, mais les autorités ignorent comment. Un système automatique permet en cas de problème de faire redescendre l'aérostat en le vidant de son gaz. Or ce système n'a, toujours selon le capitaine Scott Miller, pas été activé.
Au cours de son voyage, le blimp a trainé derrière lui son câble d'amarrage qui a occasionné de nombreux dégâts sur des lignes électriques. Selon le fournisseur d'électricité PPL, 27 000 personnes réparties sur deux États se sont retrouvées sans électricité. Des écoles ont suspendu leurs cours et un commissariat s'est retrouvé dans le noir. Le courant a été rétabli dans la plupart des lieux touchés quelques heures plus tard.
Il est probable que l'engin était testé en vue d'un déploiement sur un théâtre d'opération extérieur (Afghanistan). Selon Ashton Carter, Secrétaire à la Défense, cette situation s’est déjà produite en Afghanistan. "Cela arrive quand les conditions météorologiques sont mauvaises. Nous les faisons descendre, les récupérons, et les remettons en service."
Le capitaine Scott Miller a déclaré que l'engin était en phase de test et qu'il permettait d'assurer la protection de Washington. Il a néanmoins insisté sur le fait que l'absence du ballon n'a pas porté préjudice au dispositif de surveillance.
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US Navy, dernière tranche d’EA-18G « Growler »
L'US Navy va progressivement recevoir la dernière tranche d’avions de combat EA-18G « Growler », il s’agit de 15 appareils pour un montant de 898 millions de dollars. Si aucune nouvelle commande ne venait s’ajouter à celle-ci dans les 12 mois qui viennent, la chaine d’assemblage de Boeing viendrait à fermer courant 2019.
Baisse de la fabrication :
Boeing est entré dans un processus de réduction du taux de sortie sur sa chaine d’assemblage de St –Louis avec trois avions par mois pour l’instant, puis deux à partir du premier trimestre de l'année 2016 ,dans une tentative de garder la ligne viable au moins jusqu'en 2019.
La nécessité de garantir de futures offres avec le « Super Hornet » vient de prendre de l’importance la sélection mardi (voir article avia news) de Northrop-Grumman pour construire le futur bombardier de l’US Air Force.
En outre, le changement de gouvernement au Canada la semaine dernière pourrait voir Boeing venir concurrencer Lockheed-Martin pour remplacer la flotte actuelle de CF-18 de la Force aérienne royale du Canada. Boeing espère aussi placer son « Super Hornet » au Danemark, et en Finlande.
Rappel concernant les EA-18G & Super Hornet :
Le «Super Hornet» Block II, ainsi que la version de guerre électronique le «Growler» sont des appareils de première ligne à capacités multi-rôles. l’EA-18G dispose du radar AN/APG-79 à antenne active (AESA) lui permettant non seulement d’être autonome en comparaison de son prédécesseur EA-6B en mode air-air, mais intègre des possibilités de liaisons de données numériques et de brouillage dirigé indépendant du reste des systèmes embarqués.
Pour la lutte contre les défenses ennemies, l’EA-18G dispose de pod ALQ-99 de brouillage couplé à un système d’analyse à large spectre ALQ-218 lui permettant de différencier les types de radars (surveillances, poursuites, sol ou embarqué) et l’analyse des types de fréquences. Le système enregistre et répertorie l’ensemble des menaces pour permettre leur restitution sur un écran tactique, avec une plus grande précision que par le passé.
De son côtés, le F/A-18 E/F «Super Hornet» est un avion multi-rôles, capable d'effectuer pratiquement toutes les missions dans le spectre de tactiques, y compris la supériorité aérienne, de jour comme de nuit avec des armes à guidage de précision, chasseurs d'escorte, de soutien aérien rapproché, la suppression de défenses aériennes ennemies, de reconnaissance. En comparaison du «Hornet» le «Super Hornet» permet des missions à très grand rayon d’action. Le «Super Hornet» est doté tout comme le EA-18G du radar AESA (Active Electronically Scanned Array) APG-79 de Raytheon.
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La marine coréenne défile dans les rues de Cherbourg
A l'occasion d'une escale de deux jours dans le port militaire de Cherbourg, la marine coréenne a défilé dans les rues de Cherbourg ce mardi 27 octobre, pour rendre hommage à plus de 130 ans de relations amicales entre les deux pays.
Deux navires de guerre coréens ont accosté mardi 27 octobre le long de la digue du Homet, à l'entrée du port militaire de Cherbourg. A leurs bords, 630 marins dont 140 élèves officiers. Une marine qui célébrait ainsi les 130 ans des relations diplomatiques entre la France et la Corée du sud.
"Notre peuple ne l'oubliera jamais"
"Les relations diplomatiques entre la France et la Corée ont été établies en 1886 et depuis, nos deux pays ont activement collaboré. Les Français ont combattu avec nous durant la guerre de Corée et notre peuple ne l'oubliera jamais", a expliqué l'amiral Kim, commandant de la délégation coréenne.
Mais la journée phare de cette visite fut sans aucun doute le défilé et la démonstration d'arts martiaux traditionnels (taekwendo) effectués par les équipages de la flotte coréenne en ville. Un spectacle qui a prix place de la rue François La Vieille à la place du général de Gaulle. Deux cents marins Coréens ont défilé au pas impeccable dans les rues piétonnes de Cherbourg à 11h30.
À bord des navires coréens
Puis à 15 h, un spectacle était organisé sur la place centrale de Cherbourg. 100 marins Coréens ont proposé à la population un concert de percussions, suivi d'une démonstration de taekwondo et d'un défilé de la garde d'honneur.
Le spectacle s'est terminé par un concert de l'orchestre du groupe école et enfin une réception à bord des navires coréens. L'escale coréenne restera aussi dans les mémoires.
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Vodopad, le missile qui émerge de l’eau
Le missile SS-N-16 Stallion – en russe RPK-6 Vodopad, signifiant "Cascade" – est un missile d'un diamètre de 533 mm déployé depuis 1981.
Sur la vidéo, on peut voir un test du missile, lequel, lancé à l'aide de tubes lance-torpilles, émerge de la surface de l'eau, laissant derrière lui des bouffées de fumée. Sa propulsion est assurée par des moteurs-fusée à carburant solide.
Le Vodopad est à charges militaires multiples, emportant au choix une torpille conventionnelle de 400 mm ou une charge de profondeur à ogive nucléaire.
La plongée du missile sous l'eau est expliquée par l’adaptation du Vodopad aux lancements à partir d’un navire ou d’un sous-marin.
Le patrouilleur polyvalent Yaroslav Moudri (projet 11540), qui fait partie de la marine de guerre russe, a un déplacement de 4.500 tonnes et est doté de ce missile. Le patrouilleur est destiné à protéger les bâtiments de guerre contre les navires et les sous-marins et a été présenté lors de la 7ème édition du Salon naval international de Saint-Pétersbourg, en juin 2015.
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Don français au Cameroun de 11 véhicules tout-terrain
La France a promis au Cameroun 11 véhicules tout-terrain du type P4 avec armement et transmissions de bord, dans le cadre de son soutien à ce pays dans sa lutte contre la secte islamiste Boko Haram qui continue à défier les autorités camerounaises.
Le général de brigade Vincent Guionie, nouveau Commandant des Eléments français au Gabon (EFG) a rappelé à l’occasion de sa visite le week-end dernier à Yaoundé, le soutien indéfectible de la France aux forces armées camerounaises dans leur lutte contre le terrorisme et la secte Boko Haram.
Il a fait part du désir de son pays de poursuivre son appui dans les domaines du renseignement, de la lutte contre les engins explosifs improvisés et de la formation d’unités spéciales camerounaises. Pour cela, Vincent Guionie a annoncé le don de la France de 11 véhicules d’ici la fin de l’année.
L’usage des engins explosifs improvisés est la nouvelle arme, à côté des bombes et des attentats suicides, du groupe terroriste Boko Haram pour tenter de neutraliser les troupes de l’armée camerounaise. Si celle-ci arrive à découvrir et désactiver certains engins, il n’en demeure pas moins qu’ils font aussi des victimes.
Les forces de défense et de sécurité mobilisées contre Boko Haram bénéficieront aussi d’un «matériel militaire de pointe», dont cinq drones, acquis par le haut commandement militaire camerounais.
De quoi stimuler ces forces de l’ordre qui, récemment, devaient être encouragés par l’annonce des Etats-Unis de déployer 300 soldats américains, au Cameroun, avec la mission «de conduire les opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance».
Boko Haram de son côté ne semble pas, du moins pour l’instant, se laisser effrayer par toutes ces mesures, puisqu’il continue à poursuivre ses attaques.
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B-3, l’incroyable bombardier américain à 500 millions de dollars pièce
C’était le contrat du Pentagone le plus convoité de ces dernières années. Un des plus importants (55 milliards de dollars), depuis celui du chasseur JSF, attribué à Lockheed Martin il y a plus de dix ans. Le ministère de la défense américain a finalement tranché cette nuit : c’est l’industriel Northrop Grumman qui construira le futur bombardier américain, destiné à remplacer les antiques B-52 et le B-1 Lancer. Le groupe de Los Angeles, concepteur du bombardier furtif B-2, grille ainsi la politesse à l’alliance Lockheed Martin-Boeing pour ce contrat de 80 à 100 appareils, dont la livraison devrait commencer au milieu des années 2020.
Quelles seront les caractéristiques de l’avion ? Difficile à dire. Dans ce programme dit L-RSB (Long Range Strike Bomber), aussi surnommé B-3, "tout est classifié, à part le prix unitaire", plaisantait cette semaine William LaPlante, responsable des contrats d’acquisition de l’US Air Force. On sait donc juste que l’appareil coûtera 564 millions de dollars pièce, soit en gros le tarif de cinq Rafale.
Une "aile volante"
Le reste est affaire de déductions : l’appareil aura très probablement la forme d’une aile volante, design qui limite sa signature radar. Northrop Grumman maîtrise cette technologie complexe depuis le ruineux développement du B-2, joujou à 1,5 milliard de dollars pièce construit à seulement 21 exemplaires. L’option "aile volante" est crédibilisée par la publicité diffusée durant le dernier Super Bowl par l’industriel américain, qui montrait un appareil au design futuriste protégé par un voile dans un hangar.
L’appareil, qui sera doté de la capacité nucléaire, devrait aussi afficher une autonomie très conséquente (9.300 km), afin de pouvoir frapper l’ennemi en profondeur en décollant depuis une base américaine. Cette caractéristique semble exclure une vitesse supersonique, qui engendrerait une trop forte consommation de carburant, et donc une portée moindre. L’accent devrait aussi être mis sur les dispositifs de "guerre électronique" (brouillage des systèmes adverses), afin de permettre à l’avion des missions effectuées de jour.
Mauvais coup pour Boeing
Avec cette victoire, Northrop réalise un sacré coup fumant : le sixième groupe mondial de défense s’est imposé face aux deux mastodontes du secteur, Lockheed Martin et Boeing, qui trustent respectivement les première et deuxième place du podium mondial. Si Lockheed peut compter sur son programme de chasseurs JSF (ou F-35) pour se consoler (2.457 appareils commandés, 400 milliards de dollars), le coup est rude pour Boeing : le champion américain est en train de sortir de l’aviation de combat, avec la fin de production de ses F-18 et F-15 à l’horizon 2018-2019.
Le géant de Chicago, s’il a gagné le contrat des ravitailleurs américains face à Airbus avec son KC-46A à l’issue d’un appel d’offres contesté, est clairement en perte de vitesse sur ses activités militaires. "Ils pourraient retourner graduellement au statut de fabricant essentiellement civil qu’ils étaient avant l’acquisition de McDonnell Douglas, ou faire une offre sur l’activité d’aviation de combat de Northrop", estime Richard Aboulafia, consultant au cabinet américain Teal Group, cité par Defense News. Plus qu’un simple contrat, le programme de bombardiers B-3 pourrait se révéler le point départ d’une grande refondation de l’industrie militaire américaine.
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« Garder la maîtrise de l’air grâce aux F-35 est essentiel pour Israël »
Durant sa visite de deux jours à Washington, le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, a participé à une conférence de presse conjointe avec le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter au Pentagone mercredi.
« Ce sont des années particulièrement turbulentes dans notre région, puisqu’on voit des états s’effondrer et être remplacés par des entités et des organisations terroristes diverses, affiliées au djihad mondial et à l’Etat islamique, glorifiant la mort et la destruction et contestant l’ensemble du monde occidental mené par les USA, » a déclaré Ya’alon.
« Certaines de ces entités terroristes sont armées et entraînées par l’Iran, qui, en dépit de l’accord sur le nucléaire avec les puissances mondiales, continue à voir l’Amérique comme un grand Satan et Israël comme un petit. »
Pour sa part, Carter a déclaré : « Pour Israël, la situation régionale actuelle présente des menaces quotidiennes, contre la structure de l’Etat, contre son économie et contre sa démocratie. Comme nous l’avons fait depuis sa fondation, les États-Unis se tiennent près d’Israël, et nous avons toujours la volonté de le faire. »
Un des principaux sujets de discussion lors de la rencontre de deux hommes à Washington était la concrétisation de l’aide militaire que les États-Unis ont offerte à Israël suite à l’accord nucléaire avec l’Iran. Selon Yaalon, l’objectif de l’ensemble est de « renforcer la puissance et les capacités de l’armée israélienne d’une manière qui lui permettra de maintenir son avantage qualitatif face aux menaces sécuritaires auxquelles Israël est confronté. »
Les détails du programme restent inconnus, mais, selon certaines sources diplomatiques, les principales composantes comprennent la fourniture de matériel et de munitions anti-missile, une plus grande coopération sur des projets de défense aérienne (à savoir, le Dôme de fer et la Fronde de David) et un approvisionnement renforcé d’avions à l’Armée de l’Air israélienne, y compris le V-22 « Osprey » et le F-35 « Joint Strike fighter ».
Israël a déjà commandé 33 avions F-35. L’IAF s’est déjà préparé à recevoir son premier F-35 l’an prochain, ce qui fera d’Israël le seul pays au Moyen-Orient à posséder la cinquième génération multi rôle d’avions de combat furtif.
L’arrangement conclu entre les deux pays inclura également une augmentation de l’aide militaire américaine annuelle financière à Israël, qui se situe actuellement autour de 3 milliards de $. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou se réunira avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche à Washington le 9 novembre. Ce sera leur première rencontre depuis que les puissances mondiales ont signé un accord nucléaire avec l’Iran.
Malgré les différences d’opinion entre Israël et les USA sur l’accord nucléaire Iran, des sources diplomatiques affirment que les relations bilatérales entre les deux pays restent toujours aussi fortes. Un responsable américain a assuré que la tension résiduelle n’apparaîtra pas lors de la réunion d’Obama avec Netanyahou. « Les relations de travail entre les Etats-Unis et Israël continueront à être fortes, malgré les distorsions de l’année dernière, » a dit l’officiel.
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La DARPA envisagerait de créer des soldats-cyborg
Selon le livre The Pentagon’s Brain (le cerveau du pentagone, non-traduit en français) d’Annie Jacobsen, l’agence militaire américaine possèderait un programme visant à installer des puces dans les cerveaux des forces armées américaines afin de créer des super-soldats. Dans son livre, l’auteur soutient la théorie selon laquelle des implants neuroprotétique sont déjà testés par la DARPA.
L’agence, malgré les nombreuses sollicitation d’Annie Jacobsen, a refusé que l’auteur interroge les “soldats blessés au cerveau”. Le programme a en effet aussi pour but selon elle, de tenter de trouver des soins pour les soldats ayant subis des traumatismes lors de combats. Selon elle “sur les 2,5 millions d’américains ayant servi en Irak et Afghanistan, 300 000 sont rentrés avec des traumatismes crâniens. La DARPA a lancé une série de programmes pour aider les fonctions cognitives, pour réparer un peu ces dégâts. Et ces programmes sont centrés autour du concept d’implanter des puces neuronales dans les tissus du cerveau.”
L’année dernière, le magazine Defense One avait annoncé que la DARPA s’intéressait à la conception de puces neuronales pour traiter les troubles de stress post-traumatique chez les soldats. Le magasine a déclaré que “les militaires espèrent avoir un prototype dans les 5 ans à venir et tenteront après d’obtenir les autorisation nécessaires auprès de la FDA.” Pour Annie Jacobsen, ces recherches n’ont pas seulement une importance dans le domaine robotique ou médical, puisque, pour elle “lorsque l’on voit tous ces programmes de cartographie cérébrale, beaucoup de chercheurs se demandent si c’est [ce qu’il fallait] pour franchir les derniers obstacles dans le développement des IA.”
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Deux avions russes interceptés près de l'USS Ronald Reagan en mer du Japon
Deux Tu-142 russes évoluant à 500 pieds se sont approchés à moins de 1 nautique de l’USS Ronald Reagan en mer du Japon, c’est ce qu’a déclaré le 28 octobre le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone. La porte-parole de la 7ème flotte, le Lieutenant Lauren Cole a précisé que quatre F/A-18 ont été catapultés pour intercepter les Bear et les éloigner du groupe aéronaval. Ce genre d’incident « n’arrive pas fréquemment, mais cela est déjà arrivé » a-t-il ajouté.
« Rien n’indique que les deux avions représentaient une menace immédiate, mais c’est une procédure opérationnelle normale pour les avions américains que d’escorter tout appareil volant à proximité des navires américains » a déclaré le capitaine de vaisseau Jeff Davis. De son côté, le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest a précisé « Ces deux avions russes ont d’abord été interceptés par les avions militaires sud-coréens qui opéraient dans la région. » Un des bâtiments du groupe aéronaval a tenté sans succès de contacter les bombardiers. Au moment de l’approche russe, le porte-avion américain se situait dans les eaux internationales.
Depuis le 28 octobre, les marines américaine et sud-coréenne participent à un exercice conjoint en mer du Japon. Parmi les exercices prévus sont prévus des exercices de défenses aériennes.
L’ambassade de Russie à Séoul n’a pas souhaité commenter les évènements. Une position habituelle depuis plus de deux ans maintenant. Depuis le début de la guerre en Ukraine, on assiste à un accroissement des vols militaires russes à proximité d’espaces aériens nationaux, ou comme ici, de positions militaires dans les zones internationales.
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Entrée en service du Guizhou JL-9
L'armée de l'air chinoise a introduit en service l’avion école avancé Guizhou JL-9 au sein de son école d’aviation militaire. L'avion, également désigné « Shanying» FTC-2000 pour l’exportation, a commencé la formation des premiers cadets, durant ce mois d’octobre, selon un bref communiqué du ministère chinois de la Défense.
Le Guizhou JL-9 doit permettre de préparer les jeunes pilotes chinois en vue de leur transition sur avions de combat de types : J-7, Shenyang, J-8 Chengdu, Aeronautical Complex JF-17 et Sukhoi Su-27.
Guizhou JL-9/FTC-2000 « Shanying » (Mountain Eagle) :
Le Guizhou Jl-9/FTC-2000JL-9 est en fait un descendant du J-7, soit un Mig-21 sinisé ! Avion d’entrainement biplace en tandem, développé par Guizhou Aviation Industry Group Co (GAIGC). Le premier prototype vola pour la première fois le 13 décembre 2003.
Afin d'économiser du temps et les coûts de développement, CAIGC a conçu l'avion en s'appuyant sur le J-7, issus des Mig-21 biplaces qui ont servi comme avion école dans l’aviation chinoise.
L'avion est équipé d'une avionique en partie étrangère, tels que le radar italien Selex Galileo S-7 Grifo. Les autres équipements de l’avionique comprennent un système d’échange de données de type 1553B MILSTD, un head-up display (HUD) viseur tête haute et dispose d’un affichage multifonctions (MFD).
Le JL-9 est propulsé par un turboréacteur WP-13F de conception chinoise, alimenté par un réservoir de carburant interne de 2660 litres. L'avion dispose d’une capacité de ravitaillement en vol à l'aide d’une sonde fixe. A noter, que l’avion emporte un canon de 23mm et peut tirer plusieurs variétés de bombes, roquettes et missiles chinois.
L’Indonésie a commandé la version FTC-2000 de l’aéronef.
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Un F/A-18C Hornet de l'US Marine Corps ravitaille au-dessus de l'Irak avec un seul réacteur
Dans la bande dessinée Team Rafale : Traque en Afghanistan (tome n°4), Tom et Lorenzo, respectivement pilote de chasse et Navigateur Officier Système d'Armes sur Rafale, vont devoir, à la suite d'un combat aérien mouvementé au-dessus de l'Afghanistan, rejoindre le ravitailleur C-135FR avec les réservoirs internes vides pour effectuer un «ravitaillement toboggan» qui consiste à se ravitailler tout en ayant les réacteurs éteints en l'absence de kérosène.
Si la situation racontée dans cette bande dessinée est imaginaire, elle l'a était un peu moins pour le pilote de chasse d'un F/A-18C Hornet de l'US Marine Corps lors d'une mission au-dessus de l'Irak, pendant l'opération Inherent Resolve contre l'Organisation Etat Islamique.
En effet, selon un communiqué de presse publié par la Force Aérienne Royale Australienne, un ravitailleur KC-30A MRTT a ravitaillé le F/A-18C avec un des deux réacteurs hors-service à la suite d'un problème technique. Selon ce même communiqué, «à court de carburant, le Hornet a demandé l'appui du ravitailleur KC-30A de la Force Aérienne Royale Australienne».
Lors de la demande effectuée par le pilote de chasse américain, le chef de bord du ravitailleur australien, le chef d'escadron Jamie, a du réfléchir et mettre au point avec son équipage à bord la meilleure solution possible pour éviter que le pilote n'ait à s'éjecter. En sachant qu'il fallait prendre en compte le fait «que le Hornet ne pouvait pas maintenir l'altitude et la vitesse nécessaire qui était utilisée habituellement lors des ravitaillements», deux options s'offraient alors à eux.
La première option «était d'accepter de ravitailler à une vitesse réduite, inférieure à la vitesse normalement requise, mais un ravitaillement à cette vitesse n'avait jamais été réalisé par moi ou mon équipe».
La deuxième option «était de faire ce que nous appelons la "luge", où le ravitaillement se fait en descente pour permettre au Hornet de recueillir plus de vitesse. Cette option nous aurait amené sous une altitude qui n'était pas sécurisée, alors nous avons choisi la première option».
Avant de se connecter avec le panier du ravitailleur, le pilote du F/A-18C a pris soin de larguer ses charges externes, comme ses bombes air-sol, afin de rendre le ravitaillement plus aisé. En effet, en temps normal, le ravitaillement est compliqué pour tout pilote, même expérimenté. Alors avec un emport dissymétrique entre son aile droite et son aile gauche et l'absence d'un des deux réacteurs, le largage de ses charges alaires était le bienvenu.
Le chef de bord Jamie a déclaré que «le pilote de l'USMC a démontré d'incroyables compétences et que le KC-30A et le Hornet étaient en mesure d'effectuer une manœuvre compliquée afin de permettre au chasseur de pouvoir faire le plein, de quitter l'Irak, et d'atterrir en toute sécurité».
Le pilote en a conclu en indiquant que c'est «un véritable exploit car le ravitaillement en air-air avec un Hornet disposant d'un seul réacteur en marche n'avait jamais été mené dans des scénarios d'essais en vol, et jamais avec des avions de la Force Aérienne Royale Australienne dans des zones de guerre».
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RADIUS : un système pour graduer la létalité des munitions
MBDA a annoncé la présentation, le 21 octobre 2015, devant le ministère de la défense britannique d'un système permettant de régler le degré de létalité des charges militaires. Le système RADIUS a été développé par TDW, une filiale allemande du missilier européen.
Pour cette démonstration, le système RADIUS avait été intégré sur deux bombes lisses Mk-82. Les munitions contenant la même charge explosive ont été larguées, l'une réglée afin de réduire au minimum son effet au moment de l'explosion et l'autre au contraire explosant à pleine puissance.
RADIUS peut être intégré sur différents types de munition allant du missile de croisière à l'obus en passant par des bombes guidées. Le système permet de régler la force de l'explosion de la charge militaire de 10 à 100 %. La létalité d'une munition peut ainsi être contrôlée notamment pour réduire les dégâts collatéraux.
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Radar AESA pour le Tejas
Bangalore, Hindustan Aeronautics Limited (HAL) a officiellement commandé le radar israélien Elta M-2052 à antenne à balayage électronique, pour équiper l’ensemble de la flotte d’avion Tejas (LCA). De fait l’Indian Air Force confirme l’achat de 100 appareils MkI qui seront livrés dès 2018.
Partenariat indo-israélien :
Le remplacement imminent de l’actuel radar multimodes à effet doppler, à antenne mécanique qui équipe les premières versions d’essais du Tejas MkI, par le système AESA ELM-2052 d’Elta Systems illustre la symbiose entre l'industrie de défense de haute technologie israélienne et des besoins rapides de l'Inde. Le radar ELM-2052 ne devait initialement équiper que la future version MKII du Tejas, mais les faiblesses et vieillissantes capacités du système actuel à antenne mécanique, ont poussé l’Indian Air Force a demandé une installation du nouveau radar sur l’ensemble des avions Tejas. Le contrat stipule que 60% des pièces du radar seront produites en Inde et que les deux pays vont continuer à travailler à l’avenir, en vue du développement et des futures mises à jour de celui-ci.
Nette amélioration du Tejas :
Avec ce nouveau radar, la version MKI du Tejas et la future version MKII sont, enfin, en phase pour répondre au cahier des charges de l’IAF. Le Tejas mettra en œuvre les missiles Derby et Python air-air, le tout avec une liaison de données numérique interconnectée. De plus, un système de guerre-électronique complet, également d’origine israélienne va venir équiper le standard MkI et compléter définitivement le système de défense de l’avion indigène indien. On apprend également que les problèmes de capacité de carburant interne révélés cet été, ont trouvé une solution.
L’ELM-2052 d’Elta Systems :
Le radar ELM-2052 d’Elta Systems est une version AESA de sa famille de radar de contrôle de tir aéroportée désigné EL / M-2032. Ce radar utilise un réseau de transmission / réception avec modules semi-conducteurs, permettant la détection en réseau pour obtenir une plus longue portée de détection, avec une haute fiabilité avec un suivi multi-cible. Il peut également soutenir l'identification des cibles à haute résolution. Il peut détecter des cibles à très longue portée tout en suivant jusqu'à 64 cibles et engager simultanément plusieurs cibles avec des missiles. Dans les missions d'attaque au sol le radar prend en charge la cartographie de navigation et d'images haute résolution (SAR), soutenu par un faisceau réel (RBM) et Doppler (DBS). Le EL / M-2052 est réalisé sous la forme d'un système modulaire, construit avec une capacité de croissance de calcul et de mémoire.
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USAF requests 'missionised' commercial aircraft
The US Department of Defense (DoD) has issued a capability request for information (CRfI) for at least 10 missionised commercial aircraft to be fielded from 2020.
The CRfI, which was posted on the Federal Business Opportunities website on 26 October, states that the US Air Force (USAF) is exploring in-production, non-developmental, Government Off-The-Shelf or Commercial Off-The-Shelf (GOTS/COTS) alternatives for a commercial derivative aircraft adapted for military operations.
If approved by the DoD, the initial need is for the delivery of a 'green aircraft' in fiscal year 2018 (FY 2018), which will then be 'missionised' by an aircraft mission integrator. Initial operating capability (IOC) is to be declared in 2020, with nine more aircraft to follow at a rate of one per year.
The DoD has laid down a series of requirements for the aircraft, which include it being of a size capable of hosting all components required to prosecute the primary military mission (including power and cooling); a two-crew cockpit (plus jumpseat) and a cabin with provisions for a minimum of five mission system operators and 250 ft 3 (7 m 3 ) of space for the primary mission equipment (the combined minimum available cabin volume will be 664 cubic feet); a self-protection system to defend against surface-to-air missiles; provision for external hardpoints as well as structural fairings to house transmit/receive aperture units of approximately 100 ft 2 (9.3 m 2 ) and approximately 600 lb (272 kg) each, mounted to each side of the fuselage and contained within a fairing.
The aircraft must be capable of performing on-station loiter for a minimum of 3.5 hours at a minimum of 41,000 ft, and must maintain at least 0.75 Mach enroute to/from the take-off base to the mission on-station area using no more than maximum continuous power.
When equipped with the full 13,000 lb (5,896 kg) mission payload, the aircraft should be capable of departing from a standard runway and flying no less than 1,000 n miles above 0.75 Mach, maintain 6 hours on station above 41,000 ft with full power draw and cooling for the mission payload, egress 1,000 n miles with a 45 minute fuel reserve in International Standard Atmosphere (ISA) conditions; or flying no less than 1,500 n miles above 0.75 Mach, maintain 3.5 hours on station above 41,000 ft with full power draw and cooling for the mission payload, egress 1,500 n miles with a 45 minute fuel reserve in International Standard Atmosphere (ISA) conditions.
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Lithuania closes in on IFV selection
Lithuania will make a decision on what type of new 8x8 infantry fighting vehicle (IFV) it will purchase at the end of November, the Lithuanian Ministry of Defence (MoD) said on 29 October.
The MoD stated that it had hoped to have selected a vehicle by now, but had recently received two government proposals (from the United States and Poland) and needed additional time to evaluate them.
The new 8x8 will replace the country's aging M113 tracked armoured personnel carriers. These will initially be used to equip two battalions of the country's 'Iron Wolf' mechanised infantry brigade, for which 60-72 IFVs will be required - although the country may later buy a second batch of vehicles.
The MoD also revealed the various bidders for the requirement. In addition to the two government-to-government (G2G) proposals, there are 10 bidding companies: Patria's AMV fitted with the UT 30 Mk 2 turret; the ARTEC Boxer fitted with the RCT 30 or Lance 30 turret; the Iveco Superav fitted with the UT 30 Mk2 turret; the Nexter VBCI with the T25 or T40 turret; the General Dynamics Land Systems LAV II with the Kongsberg MCT30 turret; the Otokar Arma and Mizrak-30 turret; and the FNSS Pars with the E30 turret. Meanwhile, Elbit has separately bid its UT 30 Mk1 and Mk2 turrets, while Lockheed Martin UK has offered its 40 CTAS turret.
In July the MoD's Materiel Acquisition Commission recommended the Boxer for the requirement, although the final decision will be made by Lithuania's State Defence Council - comprising Lithuania's President, Defence Minister, Chief of Defence and the speaker of the Lithuanian Parliament.
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